mercredi, janvier 28, 2009

Une grève contre la crise : du jamais vu ! Un jeudi 29 janvier qui s’annonce comme une journée « noire » pour 99 % des français !


Une des spécialités de la France est de faire grève. Certes un droit acquit par nos anciens à coups de conflits, mais galvaudé, il faut le dire, par les syndicats (minoritaires dans notre pays) et certains partis politiques qui l’utilisent généralement contre le gouvernement en place. La France est le seul pays à faire grève contre la crise, tandis que d’autre redouble d’efforts pour en sortir. Qui plus est, ce ne sont pas ceux qui font grève qui sont impactés. Ce sont majoritairement les français moyens qui travaillent dans le privé, pour de petites et moyennes entreprises… la grève sera en partie suivie par les très grandes entreprises, la ou les syndicats sont plus représentés. Donc, c’est 1 % de la population qui va très clairement embêté les 99 autres.
Et c’est à celui qui y sera dans cette grève : plus les leaders politiques sont visibles ur les médias mieux –le croient-ils – c’est ! Ils en arrivent même entre eux à se dire à quel moment est-ce plus judicieux pour se croiser, se serrer la main peut-être ! Ce qui est sidérant dans ce pays c’est la non-faculté à jouer « équipe » au profit de l’individualisme et du ramassage politique. A l’heure où nous sommes très clairement en crise, plutôt que de jouer les couder franches et soutenir ou aiguiller toute actions politico-économiques, le PS cherche la division, dressant une classe contre une autre, et empêchant les prises de décisions politiques rapides.
Un ami frontalier qui travaille dans une entreprise luxembourgeoise me rapportait ces propos : « dans ma boîte, ils nous ont demandé de travailler plutôt 9 heures que 8 (ndlr : le Luxembourg est à 40h/semaine), sans pour autant nous dire qu’il y aura rémunération de ces heures ».
Dans un pays où nous sommes déjà à 35 heures – et nous en payons le prix -, où dans la fonction publique et les grandes entreprises, le temps de travail moyen est plutôt proche de 32 heures, où le nombre de jours de congés et de jours fériés est le plus important d’Europe, où les grèves sont monnaies courantes, où les salaires sont bas et les charges directes et indirectes font parties des plus importantes d’Europe également, comment voyez-vous la possibilité d’un redressement. Ce n’est peut-être pas pour rien que l’animal emblématique de la France c’est le coq : le seul animal qui arrive à chanter avec les deux pieds dans la merde !

Salaire des patrons contre rémunérations des joueurs de Foot !


Cela frôle l’indécence ! Imaginez qu’un joueur de foot comme Karim Benzema gagne 400 000 euros par mois (hors primes et droits d'image). Pourquoi personne ne s’insurge contre de telles pratiques ? Ce n’est certainement pas son quotient intellectuel ou sa capacité de manager – et la gestion des risques qui va avec – qui méritent une telle rémunération ! Et les français s’insurgent contre les patrons qui gagnent confortablement leur vie ? Remettons un instant l’église au milieu du village. Il y a combien de chef d’entreprise ou d’artisans qui se lèvent tous les matins (si, je parle bien des français qui se lèvent tôt !) pour manager de 1 à 50 personnes, qui travaillent 60 heures par semaine pour gagner juste un peu plus du SMIC ? Ou combien même, de grands patrons du CAC 40 qui donnent du travail à des centaines de milliers de salariés en prenant des décisions importantes et de toutes natures tous les jours de la semaine (we compris) pour aider au développement de leur entreprise et de la France ? Que ceux-là gagnent bien leur vie est tout à fait justifier vu l’ampleur de la tâche et du risque. Qu’un Benzema et ses copains joueurs de foot gagnent plus de 4,8 millions par an (hors sponsor), c'en est tout simplement écœurant ! Seulement, on ne touche pas au foot, car c’est populaire !

A lire :
FCGB.net : Foot Business : les salaire de L1 explosent
Le monde : Le salaire des footballeurs flambent dans le championnat de France

lundi, janvier 26, 2009

Economie : quand Mac Donald défie Airbus : USA 1 – Europe 0


Après l’automobile et les banques, c’est au tour de Airbus Industries de demander au gouvernement français de l’aide à hauteur de 5 milliards d’Euros. Ce conglomérat qui aurait pu être prospère, mais dont le management divisé tant sur le plan des hommes que géographiquement en a fait une énorme machine à perdre sauf intervention divine de Louis Gallois l’ancien patron de la SNCF, annonce pourtant des records de commandes sur les différents salons mondiaux face à son concurrent Boeing. N’est-ce pas la un argument déguisé pour permettre une demande de subventions ? De l’autre coté de la manche, Mac Donalds a fier allure en annonçant pour 2008 une augmentation de son bénéfice de 10 % . Comme le disait le chroniqueur économique de RTL à 6h10 ce matin, « alors que la crise nous prend en sandwich, le burger se vend comme des petits pains » !

Tempête dans le sud ouest : un bis de 1999 pour la sylviculture !


La dernière tempête de cette ampleur qui avait frappé la France date de 1999, et avait des dégâts énormes, notamment pour la sylviculture. Outre les coupures d’électricité, de gaz, de téléphone, d’eau et les désagréments causés aux particuliers, les entreprises paient une fois de plus lourd tribu.
L’investissement forestier pour l’entrepreneur est généralement sur le long terme, les exploitations ne pouvant tirer de substantielles bénéfices lors de la coupe des arbres vieux de plusieurs décennies.
Depuis 1999, les primes d’assurances ont quadruplé pour des garanties amoindries jusque 30 % des couvertures existantes avant la tempête de la décennie. Le bois à terre ne pouvant être exploité, il sera revendu à environ 25 % de son prix de vente habituel. Certains sylviculteurs vont se retrouvé très clairement en faillite. .

mercredi, janvier 21, 2009

Obama : what a beautiful day !


20 janvier à midi : Barack Hussein Obama est investi à la présidence de la première nation du monde, les Etats-Unis, faisant au passage oublier les 8 années plus que catastrophique de l’ère Bush. Un sondage montre que seuls 18 % des américains regretteront le président qui restera celui du 11 septembre et de 2 guerres, Irak et Afghanistan. La tâche s’annonce lourde pour Obama et beaucoup –trop- d’espoirs sont placés en ce président. Le monde entier salue son arrivée à la tête de l’Amérique, mais avec les meilleures intentions possibles, il est utile de garder présent à l’esprit, comme le rappelait Elkabach sur Europe 1 à la fin de sa chronique matinale du 20/01, il a été élu par les américains pour les américains. Il agira certainement avec un regard plus ouvert et différent sur le monde, mais au final pour faire triompher son pays, le premier. C’est la un des fondamentaux de la mentalité américaine, qui plus est, est bien mis en exergue dans le serment d’investiture. Souhaitons qu’il ne soit simplement pas un miroir aux alouettes, mais le président du changement dans cette Amérique qui a besoin de redorer son blason sur la scène internationale, de se réformer structurellement et socialement, et de retrouver confiance en elle pour reprendre les parts de marchés qu’elle a perdu et tisser un climat de dialogue et de confiance réciproque, en partenariat avec l’Europe, au moyen orient.

Crise économique : Faut-il relancer la production ou la consommation ?


Le récent et lamentable épisode à l’assemblée nationale, avec le départ du parti socialiste de l’hémicycle, sous prétexte que la droite a imposé le passage d’un texte, évitant de fait de revivre un autre épisode navrant de fin 2008 avec plus de 4 000 amendements déposés sur le projet audio-visuel, démontre un fois de plus du manque globale de cohésion des politiques de notre pays pour la relance économique. Michel Sapin ce matin sur Europe 1 ressassait le paquet fiscal et les 15 milliards de soi-disant cadeau, prétextant que cette somme aurait pu être réallouée à l’augmentation de 3 % du SMIC, soit 30 € pour relancer la consommation. L’angle d’attaque n’est peut-être pas forcément le bon ! Si le pouvoir d’achat de la classe la plus démunie augmente, il favorisera certes la consommation, mais la consommation de bien discount pour majorité, en provenance de pays tiers comme la Chine, ne favorisant pas la relance de la production dans notre pays qui comme chacun sait produit trop cher ! Il semble a priori judicieux de relancer le pays dans ce cas par la production , en modernisant l’outil de production pour redevenir compétitif. Si nous produisons et vendons, l’entreprise va créer de la richesse. Il faut juste ne pas oublier un paramètre dans cette équation économique : la redistribution de cette richesse, qui passera forcément par les salariés et non pas uniquement les actionnaires. A quand des mesures qui vont dans ce sens ?

lundi, janvier 19, 2009

Les Bonus des banquiers en période de crise : malvenus ?


L’état français, en cette période de crise, a débloqué pour les principaux établissements bancaires français 10,5 milliards d’Euros, qui va s’en suivre d’une rallonge en ce début 2009. Il est pour le français moyen difficilement concevable, suite aux pertes enregistrées à la fois pour les épargnants mais aussi pour les employés de ces organismes bancaires, que les hauts dirigeants de se verser un bonus pour l’exercice 2008. Certes, le parapluie peut être ouvert en invoquant que c’est le conseil d’administration de la banque qui détermine du niveau de boni, mais dans toute entreprise privée (PME), le PDG se rémunère en dividendes uniquement en fonction du niveau de CA et de marges surtout généré dans le courant de l’année. Certains dirigeants d’établissement ont bien compris et joue le jeu, d’autres non ! Les banques dans d’autres pays opèrent de cette manière, notamment les banques privées tant décriées au Luxembourg ou en Suisse. Pourquoi donc certaines banques françaises ne feraient pas de même ?

La banque n’est pas un service public, vous ne le saviez pas ?


A l’instar de tous les français qui ont un compte bancaire, vous avez reçu le relevé des frais qu’a prélevé votre banque pour 2008. Nombre de témoignages sur les medias ces derniers jours s’insurgent du montant prohibitif de ceux-ci, et on peut l’être sur des prix pratiqués qui varient du simple ou triple d’une banque a l’autre sur certaines opérations. Toutefois, beaucoup de français, dû peut être à la montée en puissance des organismes de crédit qui donn(ai)ent de l’argent facilement, croit que l’argent est gratuit, et le découvert avec. Combien ne font pas attention à leur budget, surtout dans une société de consommation, et sont en permanence en dépassement sur leurs comptes en banque.
Prenons la métaphore de l’automobile : sur une route limitée à 110 km/h, vous roulez à 130 km/h et vous vous faîtes verbaliser. Et bien pour une banque c’est le même raisonnement ! Vous avez 100 de recettes, vous en dépensez 120, la banque vous verbalise sur les 20 en prenant une commission, car l’argent elle est obligée de l’emprunter sur le marché pour vous le mettre à disposition. Une banque n’est pas un organisme a but non lucratif, et encore moins un service public.

jeudi, janvier 15, 2009

Le livret A retombe à près de 2,5 % à l’heure où l’ensemble du réseau bancaire français a la possibilité de le commercialiser.


Indexé sur l’inflation, le placement préféré des français devrait retomber prochainement (l’annonce officielle devrait avoir lieu aujourd’hui) à près de 2,5 %. Juste au moment ou paradoxalement, le feu vert a été donné à l’ensemble du réseau bancaire français, outre que La Poste et la Caisse d’Epargne, pour démarrer sa commercialisation. Une relation de cause à effet ? Pas forcément, car les banques ont réalisé depuis le mois de septembre dernier de formidable opération pour capter l’argent des bas de laine, offrant jusque 8 % de rémunération de septembre à janvier, avec la transformation en février en livret A du produit auquel l’épargnant a souscrit. Ceci étant, même si on pourrait soupçonner qu’au final cela arrange les banques, ce n’est pas forcément le cas car près de 70 % des sommes collectées sont reversés à la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations). Ce qui pouvait jusqu’à présent sembler être un des placements les plus sûrs en corrélation avec sa rémunération, sera demain moins rémunérateur. Les français moyens vont-ils se rediriger vers d’autres placements ? Le PEL qui pourrait reprendre du service ou encore l’immobilier, pour celui qui en a les moyens, qui devrait baisser encore de près de 10 % l’an prochain ? A suivre.

SNCF : les prix des billets de TGV augmentent de 3,5 % en moyenne !


A l’heure ou la SNCF a une image négative avec des trains qui sont fréquemment en retard, voir supprimés, ou les grèves sont monnaies courantes, avec des personnels enclin à travailler moins tout en bénéficiant d’avantages que d’autres professions ou travailleurs indépendants envient, l’entreprise a décidé d’augmenter ses tarifs sur les lignes TGV. Avez-vous déjà fait l’expérience d’un voyage TGV pour des raisons professionnelles ? Il vous en coûte déjà cher, avec des fréquences de train réduites (la ou les anciennes lignes corails étaient plus nombreuses). Qui plus est, même avec une réservation, il est très fréquent que la SNCF pratique le sur booking, donc 2 personnes avec la même place assise. S’il n’y a plus de place, et que vous avez décidé d’être galant, vous vous retrouvez à voyager debout. Les voyageurs de Reims ou de Chartres vers Paris en font l’expérience au quotidien, un nombre de train limité, des horaires plus restreints, et des prix qui ne cessent d’augmenter.

mardi, janvier 13, 2009

Football : le sport de tous les superlatifs !


Du jamais vu depuis 20 ans à cette période de l’année, 4 points séparent le leader du championnat, Lyon, de son dauphin. Et cela grâce à un but formidable de Gourecuff (ne pas confondre avec Bourrepif), le qualifié réincarné Zinedine. Mis déjà sur un piédestal, Christophe Dugarry sur France Info hier appelait à des similitudes entre les 2 joueurs, comme entre Ronaldo et Benzema, et non à une franche comparaison. Cela promet donc dans les années à venir.
Mais il y a un autre point sur lequel il est plus important de s’arrêter. En ces temps de grand froid, d’économie d’énergie, et qui plus de personnes sans abris, est-il franchement louable et méritant de chauffer à 35 degrés des heures sous une bâche un terrain de foot pour faire en sorte qu’une rencontre puisse se jouer ? Comme le soulignait un auditeur d’Europe 1 sur le répondeur téléphonique de la station, existe-t-il un club qui soit capable de donner autant que cette opération a couté pour chauffer les sans abris ? Jusqu’où est-il décent d’aller pour faire valoir les valeurs du sport qui sont théoriquement le partage, l’esprit d’équipe et la solidarité ? A méditer, non ?

jeudi, janvier 08, 2009

Rachida Dati : Wonder Woman ou erreur de communication !


La rentrée de la Ministre 5 jours après son accouchement n’est pas passée inaperçue. Alors que nombre de Françaises font valoir (les anciennes générations s’étant battues pour cela) leur congé de maternité auprès de leurs employeurs, la maternité en soit étant déjà difficile à annoncer voire mal perçue, Madame Dati pense jouer au super héros en revenant à son poste prématurément. L’interprétation de cet acte peut-être jugé (car c’est le cas lorsqu’on est un personnage public, l’opinion juge) de plusieurs manières. La Ministre souhaite démontrer que c’est une travailleuse acharnée, soucieuse de ses dossiers et de leur aboutissement. Pour rejoindre la chronique de la matinale d’Europe 1, elle aurait pu au contraire bénéficier de cet évènement pour se retrouver prise en exemple comme une personne hiérarchiquement haut placée , qui bénéficie des mêmes droits que les autres françaises, à savoir un congé de maternité de 8 semaines, le retour à son poste de ministre dans les mêmes conditions, etc… Qui plus est, elle aurait pu démontrer l’importance que revêt l’aspect familial dans l’équilibre d’une vie. Quelle jeune maman aujourd’hui ne rêve pas de passer du temps avec ses enfants ?
L’erreur dans le message réside dans le fait que Madame Dati joue la carte de la différence et quelque part de l’élitisme, reproche qui lui était déjà fait auparavant. Wonder Woman, tel est l’image qui aurait voulu être véhiculée mais pas forcément celle que les françaises vont retenir.

Intempéries : Marseille, la Sibérie du Sud ?


Le refrain reste toujours le même. Avec un hiver froid comme nous le vivons actuellement, force est de constater qu’aucun service n’est prêt pour faire face à des conditions pas vraiment exceptionnelles. La France n’est pas la Sibérie, et encore moins Marseille. Mais dès qu’une chute de neige plus importante se produit ou un refroidissement des températures s’opère, le pays et les services en charge se retrouvent quasiment paralysés. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de partir skier (et ils étaient nombreux en fin d’année), les températures le matin étaient déjà bien en deça des -10 °… et croyez-vous que cela gênait qui que ce soit ?
La désorganisation des services de l’état est certainement la leçon qui devrait être retenue, et ce n’est pas une question de moyens. Pourquoi le plan « grand froid » - nous sommes pourtant les spécilaistes des « plans » - a-t-il été déclenché en début d’après-midi alors qu’il y avait déjà 30 cm de neige le matin à 11h, pourquoi des moyens matériels suffisants n’ont-il pas été débloqués (Déneigeuses, etc..) ? Ce qui vient de se produire et se reproduira est malheureusement à l’image de la France et du j’menfoustisme ambiant !

mercredi, janvier 07, 2009

Suppression de la publicité sur France Télévision : hausse de l’accès à internet !


Si la suppression de la publicité sur les chaînes du Groupe France Télévisions est globalement jugé comme une bonne chose, les principes annoncés pour la compensation des pertes en recettes publicitaires l’est nettement moins. Le gouvernement réfléchit à taxer l’accès à internet, mobile ou via un ordinateur ! A l’heure où la France se veut dans les temps de l’ère numérique – en retard par ailleurs sur la Lettonie -, et prône l’accès aux technologies pour tous, comment une nouvelle fois peut-on taxer l’accès à internet ? Présumons qu’ensuite, le gouvernement proposera une aide aux plus démunis pour payer moins cher un accès. Et ce seront toujours les mêmes qui payeront pour les autres, ceux dont le pouvoir d’achat s’effilochent, que les sociologues appellent les futurs pauvres (le cran avant les très pauvres), la classe moyenne. Plutôt qu’une fois de plus taxer le français moyen, il serait de bon ton de diminuer les magistrales rémunérations des animateurs TV et divers reversements à leurs sociétés de production !

La France régresse : - 19° dans les Ardennes !


Force est de constater que c’est souvent en période de crise (voir de guerre) que les températures baissent à l’instar des indicateurs économiques. Il n’y a pourtant pas de relations de cause à effet, mais cette année, la crise économique et financière faisant rage, les températures relevées – dans un département français déjà fortement sinistré – jusqu’à -19 degrés dans les Ardennes. La production électrique à connu son pic le 6 janvier dernier. C'est donc une forme de cagnotte que constitue EDF sur ceux qui grelotte, mais en y regardant de plus près, nous serions quand même dans de sérieuses difficultés si nous subissions des coupures d’approvisionnement. La Bretagne fait partie des régions les plus fragiles en approvisionnement, ainsi que les infrastructures du bassin méditerranéen. Mais, il apparaît à l’ensemble des français comme difficilement concevable le fait que nous pourrions manquer de ressources alors que nous approvisionnons nos voisins, et qu’en majorité nucléaire, notre production puisse être limitée. La régression se vérifie à tous niveaux : le progrès technique sans être fataliste pour autant, nous conduit à avoir recours aux moyens et méthodes du passé : le vélo, le chauffage bois, l’éolien, le grand retour des péniches pour le transport..etc. En attendant ce « retour vers le passé », il va falloir réinventer le système D !

lundi, janvier 05, 2009

TV : 20h35 – rien que du bonheur !


Le nouvel horaire pour les programmes de soirée de la télévision publique déchaîne beaucoup de passions, cette modification faisant l’objet d’une mise en avant excessive par les autres medias et par le groupe France Télévisions. La TV occupe (aussi de manière excessive) une place privilégiée dans le rythme imposé aux soirées de bon nombre de Français moyens. A croire d’ailleurs, que chaque démarrage de programme, pauses de pub comprises, est le repère « temps » du dîner, brossage de dents, toilettes, consultation de comptes bancaires sur internet et couchage. Avant cela, comment faisions-nous ?
Les programmes commençaient à 20h30 après les informations. Nous ne nous infusions pas 15 minutes de pubs de plus en plus débiles, allant du simple spot jusqu’au magazine façon publi-information orienté et sponsorisé. Ce qui par ailleurs fera du bien aux enfants. Rappelons le, nous sommes exposés à plus de 250 messages publicitaires par jour tous medias confondus, de la radio à l’abribus.
De plus, pour les Francais qui se lèvent « tôt », incluant bien évidement les chefs d’entreprises (la connotation ouvrière ayant été reprise a mauvais escient), aller se coucher une demi-heure plus tôt ne sera pas du luxe. Combien d’entre nous bénéficie de l’effet soporifique de la TV, ne pouvant aller jusque la fin des programmes de première partie de soirée, tant ceux-ci se terminent trop tard.. ? Ne parlons donc pas des deuxième parties de soirée, généralement plus intéressantes, mais ne rencontrant pas de public car trop tardives ? Voila une sage résolution - quelle polémique menée ardemment par certains partis politiques et syndicats – pour ceux qui regardent la télé.

Radio : RTL se TFinise - Les médias français numéros 1 manquent de créativité !


Ce matin RTL affichait le grand retour d’Eugène Saccomano dans une chronique à 7h10. Ou comment essayer de refaire du neuf avec du vieux. Cela a déjà été le cas avec le retour de Laurent Gerra avant 9h pour ses imitations et son humour débile (qui était pourtant bien venu il y a une dizaine d’années). A croire que les médias leaders français manquent totalement de créativité ! Un article du magazine Capital annonce le grand retour sur TF1 de « Tourner manège » présenté par Flavie Flament. Après nous avoir resservi "la Roue de la Fortune" avec le destitué Dechavanne et sa gourde potiche qui se prélasse dans des fauteuils « Château d’Ax », les jeux débiles font leur come back ! A quand aussi le retour de Lagaf, de Philippe Risoli… Dommage que le brillant Max Meunier ne soit plus des nôtres, il aurait peut-être repris du service la nuit sur RTL pour « Les routiers sont sympas ».