mercredi, mai 27, 2009

La Crise : Les prémices d’une reprise ?


Faut-il voir le verre à moitié vide ou le coté à moitié plein ? Toujours est-il que quelques indicateurs semblent indiquer un début de reprise (Consommation des ménages en hausse, Embauches..) d’une crise qui pour cette dernière a eu un rôle de purificateur. Soyons lucides : véritable phénomène de boule de neige, cette crise a permis à bon nombre d’entreprises de se séparer d’une partie de ses salariés dans un contexte le permettant aux yeux des actionnaires et avec ce prétexte comme leitmotiv. Comment les ex-salariés de Peugeot à Sochaux prennent la nouvelle que leur ex-entreprise va « mieux » et qu’elle embauche, après les avoir licencié ? Dans votre entourage proche, sauf bien évidement celles et ceux qui malheureusement ont subi le système, constatez vous un changement drastique du mode de vie et de consommation des gens ? Si vous êtes un fidèle de ce blog, en lisant les différents posts, vous savez que nous prônons davantage l’esprit d’entreprendre au détriment de l’assistanat. A force de dire que c’est la crise, et qu’elle est justifiée, les gens se comportent et colportent cet état d’esprit, ce qui arrange certains mais nuit à beaucoup.
Au final, ne le savions-nous pas ? Il y avait une surproduction automobile, une frénésie immobilière, un prix du baril de pétrole outrancier, des investissements hasardeux voir douteux et surtout incontrôlés, des indices et mesures de performances « toujours plus »… Mais force est de constater que l’entreprise – pour beaucoup d’entre elles - n’a pas forcément joué son rôle social. Les ressources humaines, et le terme est tout à fait approprié, ont été considéré comme des ressources au même titre que l’énergie, l’entreprise fermant l’approvisionnement ou renvoyant la marchandise non utilisée.
Est-ce la fin d’un système ? Pas forcément, car le naturel revient toujours au galop. Les grands de ce monde préconisent la refonte de nos modèles économiques, en auront-ils le courage et seront-ils suivi ? Oui, à partir du moment où on ne tarit pas la source du profit ! Ce qui au départ était une crise financière et qui s’est transformée en crise économique laissera nécessairement des séquelles, mais pas forcément pour ceux que l’on croit. Alors, préférons le coté à moitié plein du verre, avec la volonté vive qui anime l’être humain de vouloir remplir la deuxième !

vendredi, mai 22, 2009

Restauration : les portions diminuent, pas les prix !


Force est de constater qu’en cette période de crise, les restaurateurs appliquent les mêmes pratiques que les industriels de l’agroalimentaire. Les prix ne bougent pas, ce sont les quantités de produits qui diminuent. N’avez-vous pas constatez la réduction des burgers dit « big » chez Mc Donalds, ou encore chez votre restaurateur japonais habituel qui vous sert votre salade dans un bol différent, et surtout plus petit qu’avant, ou plutôt que de servir 12 sushis dans votre menu, il n’en sert plus que 10.
Moins d’ingrédients, à un prix équivalent !? Si le français moyen commence à s’en rendre compte, il va aussi rechercher davantage le concept que les américains appellent « best value for 1 dollar » ou quel rapport qualité/quantité/prix pour chaque euro déboursé. Sur le court terme, le restaurateur peut être gagnant, mais quand les jours seront meilleurs, si aucune action de fidélisation n’est mise en place par le restaurateur, il n’est pas si évident que cela que le consommateur lambda ne s’en souvienne pas ! Quand on touche à leur portefeuille, les français s’en souviennent toujours.

Voyages-SNCF : des prix d’appels défiant toute concurrence !


Les techniques sont connues par tous les sites des voyagistes sur le net. Les bandeaux publicitaires affichent des tarifs hyper serrés dans l’objectif de faire venir les internautes sur leur site, et de les faire monter en prix soit au travers d’options supplémentaires, soit en précisant que le prix est pour une période limitée ou correspond à un nombre de places limitées ! Combien d’entre nous ont cherché à prendre le train en espérant réserver sur voyages-sncf.fr à un prix sacrifié, annoncé haut et fort dans les campagnes de communication ! Si vous n’êtes pas retraité, que votre date de départ est dans 6 mois, que votre train voyage de nuit à partir de 0h50, pour une destination peu fréquentée, que vous acceptiez d’aller chercher votre billet sur une borne, nous vous souhaitons beaucoup de courage pour retrouver le même prix qu’indiqué dans les pubs. Alors avant de nous faire « aimer le train », faîtes nous déjà aimer vos prix..sans langue de bois !

mercredi, mai 20, 2009

Usurpation d’identité : jusqu’où peuvent aller les médias dans leur démonstration ?


De récents reportages sur les medias classiques faisaient l’écho d’un homme dont l’identité avait été usurpée et de son combat pour retrouver celles-ci ainsi que ses droits. L’usurpateur bénéficie de tous les droits (assedic, aide au logement..) a contracté des emprunts et s’est également retrouvé interdit bancaire faisant de ses actes le calvaire quotidien de l’usurpé.
Fort de ces faits, un reporter télé « bien avisé » s’est empressé de démontrer qu’il était très simple d’usurper l’identité d’une autre personne : faîtes les poubelles,.. (et encore d’autres choses que nous ne citerons pas, pour ne pas aller dans ce sens). Comment peut-on faire état et donner exemple aux yeux de tous, des plus malveillants aussi, des façons de tricher, voler ou effectuer des actes réprimandables. Ne vous laissez pas abuser par les « experts » où toutes les façons de mourir, de dissimuler les preuves ou d’échapper aux tests des policiers scientifiques sont démontrés. Sérieusement, faut-il tout montrer aux yeux de tous, et surtout donner les trucs et astuces pour abuser des lois et privilèges divers ? Est-ce la liberté d’informer ou de l’incitation ?

Médecine de garde : vaut mieux ne pas être sur le point de mourir !!


Le soir ou le week-end, les médecins généralistes de famille ont le droit à un repos bien mérités, vous obligeant a faire appel, si besoin, à un service de médecine de garde , comme Medigarde par exemple.
Et c’est la que commence ou plutôt s’arrête les limites de notre système de soins. Déjà, après avoir attendu près de 10 minutes au téléphone, vous parvenez à entrer en contact avec une personne qui n’est pas médecin, mais dresse un premier diagnostic au téléphone. En fonction de ce que vous allez dire, elle vous conseille d’aller soit aux urgences soit au cabinet du médecin de garde à l’hôpital, ou enfin vous transfère à une personne compétente. Si vous parvenez à obtenir le médecin de la plateforme téléphonique, il ne se déplace plus. Il établit son diagnostic au téléphone, vous demande qu’elle est votre pharmacien et fait parvenir l’ordonnance par fax à ce dernier. Si vous vous déplacez et consultez le médecin de garde, prenez plaisir à regarder les honoraires, et arrangez-vous pour allez bien avant 20 heures, car les consultations sont surtaxées de près de 25 euros, à cela s’ajoute 3 € supplémentaires si c’est pour un enfant de mois de 3 ans.
Coluche disait : « il vaut mieux être riche et bien portant, que pauvre et malade.. ». Alors certes, il y a certainement eut des abus pour en arriver à ce stade, où les patients faisaient déplacer les médecins de garde pour de petits riens, mais la c’est le service minimum facturé au maximum !En sommes nous à la limite du système ? On comprend dans ce cas l’engorgement des services d’urgences ou les appels croissants vers les pompiers !


Voir aussi :
Au feminin.com : Forum : coup de gueule contre medigarde

lundi, mai 11, 2009

Le bio est-il une mesure protectionniste déguisée ?


Les produits bio fleurissent sur les étagères des supérettes et de la grande distribution. Tendances ou simplement répondant à une envie de consommer mieux, en vaillent-il la peine ou quelquefois le surcoût lié au label ? Il existe deux labels qui stipulent le critère Bio du produit : la norme française AB (Agriculture Biologique) ou la norme européenne.


Dans son émission Capital diffusée le 10 mai dernier sur M6, un des reportages montraient l’engouement aussi des grands distributeurs à occuper une place prédominante sur le secteur, se positionnant à des prix moindres, sur les produits les plus consommés, par rapport à des supérettes spécialisées qui en avaient fait leur credo (Biocoop, ..). Cependant, pour arriver à concurrencer les spécialistes du genre, ces chaînes de la distribution font produire leurs produits bio en Egypte, qui devient par la même un des plus gros pays producteurs d’aliments bio. En apposant un label écologique sur les produits bio, n’est-il pas dans ce cas plus judicieux de consommer un produit non labélisé bio mais issu d’un producteur local, que d’acheter un produit bio en provenance du Chili ou d’Egypte, qui en rapportant cela à la consommation énergétique liée à la production du bien, le rend nettement moins « écologique » ? Un autre reportage de Télématin sur France 2, du fabuleux correspondant de la chaîne en Allemagne, Jérome BONY, affichait l’engouement des allemands par rapport à la bière produite en local, par de petites brasserie indépendantes. Redevenons des consommateurs de produits locaux, dont la provenance est connue ! Ne pouvons-nous pas dans ce cas en toute logique nous poser la question de savoir si le label bio est en ce sens une mesure protectionniste déguisée ?

Star Trek : A quand le retour de la série culte ?


Le 7 mai dernier est sorti au cinéma le film Star Trek, le 10ème de la lignée, nous faisant chronologiquement rentrer dans l’espace temps, d’avant l’ère du Capitaine Kirk et de son ami vulcain Spock.
Amusant comment cette série fantastique qui passionne l’Amérique depuis plus de 30 ans a du mal à s’imposer en Europe, et en France. Autant Star Wars a conquis la planète au travers de 6 films réalisés en l’espace de 20 ans, que Star Trek demeure à la peine, sauf pour les passionnés. Les Vulcains sont à Star Trek, ce que sont les Jedi à Star Wars ou encore la Franc-maçonnerie à l'humanité. Et pourtant, il y a aussi de belles leçons d’humanité et d’entente entre peuple aux origines diverses à prendre. Ce manque d’adhésion provient-il du décalage dans les diffusions des séries ? Souvenez-vous des épisodes de Kirk diffusés sur la Cinq dans les années 86 ou 87 le soir à 22h30, soit plus de 20 années après leur création. Est-ce du à ce souvenir un peu kitsch d’un capitaine James T Kirk au gros bras et de son vulcain logique favori Spock ? Il y a tant de choses à dire au travers de cette fabuleuse épopée démarrée par Gene Rodenberry. Pour être un mordu moi-même, et pour avoir longtemps été un fervent défenseur de Star Trek : The Next Generation (TNG pour les initiés de 1988 à 94, avec Patrick Stewart dans le rôle du Capitaine Jean-Luc Picard – ou le professeur Xavier dans « X-men »), force est de constater que « Enterprise », les 4 dernières saisons de la saga (2001 à 2005), avec à la tête du vaisseau NX01 éponyme, Scott Bakula (ref : Code Quantum) , est franchement très abouti ! Alors « Live long and prosper », les films c’est bien (quoique, les khann étaient franchement nuls), mais à quand un prolongement de cette formidable série ?

vendredi, mai 08, 2009

Le paradoxe du 8 Mai


Cette année, le 8 mai est le jour du paradoxe. Il est aujourd'hui autorisé aux commerces d'ouvrir leurs portes comme s'il s'agissait de n'importe quelle journée de congés. Et, dans le même temps, on assiste à des commémorations et des discours rappelant le courage des hommes et femmes qui ont combattu le nazisme. Le Président de la République a rappelé le devoir de mémoire et la volonté de partager les valeurs de la France. Le 8 mai n'est pas un congé comme un autre. Que doivent penser les acteurs de la 2ème guerre mondiale qui sont encore de ce monde et grâce à qui nous pouvons encore être Français...moyen. D'aucuns diront que cette journée travaillée est celle de la solidarité. N'était-il pas possible de choisir un dimanche ou tout simplement déduire une journée de RTT?

Les valeurs, pour perdurer, doivent être illustrées au quotidien. Les valeurs ne sont pas que des mots. Elles ne peuvent qu'exister que si elles ont une réalité.

lundi, mai 04, 2009

Anniversaire de la Présidence Sarkozy : (déjà) 2 ans !


Cela fait deux ans que Nicolas Sarkozy est au commande. D'accord-pas d'accord mais ces deux ans ont vu se succéder à bon train les réformes, plus ou moins couronnées de succès, et les modifications en profondeurs de la gestion de l’Etat. Les réformes de la justice, des hôpitaux, des universités, le bouclier fiscale mais aussi une présidence européenne, la gestion de la crise en Georgie, les catastrophes sanitaires,… force est de constater que ces deux ans ont été riches en événements et décisions variés. 63 % des français se déclarent insatisfaits de la présidence, mais c’est un plébiscite pour les élections présidentielles si elles se tenaient à nouveau.

Face à une gauche décomposée, Nicolas Sarkozy serait réélu ! Les challengers commencent à prendre position pour 2012, trop tôt ou trop tard ? C’est en tout cas sans surprise que Dominique Strauss Kahn, Ségolène Royal ou François Bayrou s’affichent comme le contre pouvoir ou l’opposant farouche d’une nouvelle ère Sarkozy, à cela s’ajoute dorénavant Dominique De Villepin. Espérons dans tous les cas que le débat sera un peu plus élevé, en évitant l’antisarkozysme primaire et la démagogie (avec Mme Royal, on peut avoir des doutes) pour revenir à des fondamentaux politiques visant au développement de notre pays et de son économie. Utopie ?.