lundi, mars 30, 2009

Le diable s’habille en patron !


A force de mauvaises nouvelles, en entretenant de manière volontaire le sentiment de crise, les medias contribuent au climat ambiant. Certes pas très favorable, mais en présentant toujours le coté du verre à moitié vide, le catastrophisme ne se fait que plus grand dans l’esprit des français. Qui plus est, force est de constater que les grands medias déroulent un tapis à une gauche toujours à la recherche d’elle-même et de propositions cohérentes. Dominique Strauss Kahn à l’émission d’Arlette Chabaud sur France2 (qui par ailleurs s’il avait été le candidat de la gauche au présidentiel avait de grande chance de l’emporter), mais aussi et surtout la fronde incessante contre les patrons. N’est-ce pas la les fondamentaux du Socialisme, voir du communisme (qui, rappelons le, a prouvé dans l’ex URSS, de ses extrêmes), que de taper sur le patronat, en dénonçant sans cesse le développement de l’économie de marché et de l’intérêt individuel, au profit du partage de l’ensemble pour un autre intérêt individuel… qu’est l’Etat ? Les grands médias prépareraient-ils le retour des socialistes ?
Effectivement il y a des abus, notamment quand les patrons ne sont pas des entrepreneurs (voir post publié le : Ne pas confondre patron et entrepreneur), et qu’il faut dénoncer et condamner fortement, surtout quand de nombreuses personnes qui ont donné années et efforts en paient le prix fort (inadmissible !). Mais veut-on faire avec la France des entrepreneurs, ce que nous avons fait avec la France des chercheurs et scientifiques ? Souhaite-t-on la fuite des compétences et ressources en innovation, en esprit d’entreprendre dans des pays plus favorables et plus réceptifs ?
A force de diaboliser les entrepreneurs, non véreux pour la majorité d’entre eux, qui créent des entreprises, donnent du travail et fabriquent de la richesse économique, ne nous tirons pas une balle dans le pied !! Mesdames et messieurs les journalistes, arrêtez ce Maccarthisme ! Voulez-vous que les patrons portent à l'instar pour d’autres populations montrées du doigt il y a 70 ans, un signe distinctif ( une montre de luxe jaune) ? Une fois la crise passée, n’oublions pas que nous aurons besoin de ces gens diabolisés aujourd’hui. L’auto-nettoyage est en train de se faire. Parlons plutôt de ceux qui créent des emplois et s’implantent en France…
Cultivons le mérite, l’audace, l’initiative et la créativité, et cela dans le respect des personnes... ce dont nous avons besoin en ces temps difficiles.

mardi, mars 24, 2009

Le café à 1,73 euro en moyenne !

Selon une enquête menée dans 2 470 restaurants en France, le café au restaurant coûte en moyenne 1,73 euro, le premier menu est à 12,95 euros et le plat du jour à 9,67 euros.

Cette enquête a été réalisée «en vue de mesurer l’impact de la réduction de la TVA sur les prix dans le secteur de la restauration». Elle a été menée en mars dans 100 départements auprès de 2470 établissements.
Le prix du petit noir en salle varie de 1 à 6 euros, avec une moyenne à 1,73 euro et un prix minimal d’un euro en salle. Le plat du jour varie de 2 euros (dans une pizzéria) à 39,90 euros (restaurant exotique) avec une moyenne à 9,67 euros. Le menu le moins cher proposé par les établissements varie de 5 à 48 euros, avec une moyenne à 12,95 euros.
Source : lessentiel.lu avec AFP

>> A voir :
Le site du journal L'essentiel

Patron ou entrepreneur : ne pas confondre !


La polémique fait rage surtout en cette période de crise, et bien évidement ne passe pas inaperçu dans les medias qui en font un fer de bataille, alors qu’en période dite normale cela serait passé comme ce fut le cas pour nombre de patrons de grandes entreprises tel que Tchuruk chez Alcatel ou Streiff chez Airbus. Le patron de Valéo, Thierry MORIN, qui vient de se faire remercier avec un chèque de 3 millions d’Euros et qui laisse l’entreprise avec plus de 200 millions d’euros de déficit et plus de 1200 personnes de licencier. De l’indécence, certainement, en tout cas, un dédain affirmé vis-à-vis des équipes et de l’entreprise qu’il a piloté. Certes, la relation qui le liait à l’entreprise était certainement contractuelle, mais c’est en cela aussi que diffère le patron de l’entrepreneur. Dans le journal du 23 mars dernier de Marie Drucker sur Europe1, le débat était fortement intéressant appelant à témoin « Jean » un chef d’entreprise. Ce dernier expliquait la réelle différence comportementale qui existait entre un entrepreneur qui avait créer sa boîte sur un idée ou autour d’un produit ou service, et un patron nommé à la tête d’une entreprise importante qui agissait comme un gestionnaire de capital. La part de risque étant forcément différente, tant l’entrepreneur son patrimoine personnel est engagé, ce qui n’est absolument pas le cas pour le patron. Relayé par les syndicats et partie de gauche majoritairement, l’amalgame se fait dans l’esprit des français considérant l’entrepreneur comme un patron. Une étude récente démontrait que la moyenne de salaire d’un chef d’entreprise est de 3 500 €/mois (allant de ceux qui ne gagne que le SMIC – et il y en a plus qu’on ne le croit - et les millions des grands patrons). Or quand on connaît la part de risque liée à la création et à la gestion d’une PME, les heures de travail fournies, la possibilité de se retrouver démuni du jour au lendemain en cas de dépôt de bilan (les emprunts du chef d’entreprise étant gagé par les banques sur son patrimoine personnel), ce n’est pas élevé. Il y a des margoulins dans chaque branche, mais ne mélangeons pas les différents statuts.

lundi, mars 23, 2009

Et si la crise était voulue (bis) et maintenue volontairement !


Quoi de plus étrange que toutes ces vagues de licenciements. L’économie mondiale qui a mis des années à se bâtir, évoluant en quelquefois s’affrontant de moult théories, du troc, aux esprits marxistes et communistes à l’économie de marché et au capitalisme, est-elle aujourd’hui devenue si fragile ?
Une société qui annonce des licenciements dans un paysage économique favorable est mal jugée, et son cours de bourse (si elle est cotée) en prend théoriquement un coup. Actuellement, nombre de sociétés annonce à tour de bras des licenciements qui ne trouve que comme justificatif « la crise » ! N’est-ce pas étrange que ces grandes entreprises jadis si robustes puissent en l’espace de quelques mois se retrouver si fragilisées ?
Sans vouloir tomber dans des débats politiques de courant, force est de constater que le positionnement de l’entreprise dans la société actuelle peut être remis en question.
Quid de son rôle sociale ?
Il n’est pas utopiste de penser que l’entreprise, outre le fait qu’elle se doit de gagner de l’argent, a un rôle sociale et économique dans un paysage locale. Il y a des droits et des devoirs, et celui d’être un animateur de l’économie locale en est un ! Malheureusement, et c’est le cas des filiales de grands groupes, les entreprises locales sont détenues pas des holding internationale qui se font fi des problématiques locales, et sont davantage animées par la finance et l’esprit du gain et de l’économie (au sens réduction des budgets). Or comme chacun sait, la France est cher ! Produire aujourd’hui en France lorsque l’on est pas subventionné coûte très cher : 35 heures, congés, charges sociales, impôts et taxes diverses. Autant de postes que les Grands Groupes ont à l’œil, et n’hésitent pas en ce sens – surtout en période de crise – à supprimer, entrainant des milliers de licenciements au profit de pays plus accueillants à ce niveau.
Allons-nous arriver à une redistribution de la production mondiale ? Il y a 25 ans dans les cours d’économie, un certain M. Porter annonçait des théories sur « l’avantage concurrentiel » (ou compétitif) pour l’entreprise. Dans un futur proche, cette règle n’est elle pas transposable (c’est déjà la cas : ex la Chine avec la production de jouets) ?

lundi, mars 16, 2009

Le prix des carburants toujours trop élevé ! A qui cela profite-t-il ?



Le prix du baril n'a jamais été aussi bas et cependant les prix du litre de carburant à la pompe demeurent toujours au-dessus de la barre des 1 €. De 1,11 à 1,25 € le litre de super 95, de 90 cts à 1,18 € pour le gazole... Alors que le baril à son plus bas 37,22 $ à la bourse de New York (environ 45 $ aujourd'hui) n'a cessé de diminuer depuis ces derniers mois affichant un cours à son plus bas depuis plus de 5 ans. Souvenez vous, le prix du gazole au 1er janvier 2004 était en dessous des 0,78 cts, et le SP 95 aux alentours des 0,95 cts ( source : cleanauto).

A qui cela profite-t-il ?

Bien évidement, TOTAL qui réalise 14 milliards de bénéfice (avec soit disant près de 90 % de son CA réalisé à l'étranger ???), mais surtout à l'Etat. Au vue des taxes appliquées, il semble légitime de penser que le financement des plans et aides de toutes natures peut venir entre autre de cette fabuleuse manne que représente la taxation des carburants. Et qui trinque ? vous connaissez la réponse. Pour information, le gazole est à 0,78cts au Luxembourg, et le SP 95 à 0,94 cts le litre.

mardi, mars 10, 2009

Football : 100 000 € par mois : rien de choquant !



Comment ne pas réagir au reportage du 13 heures d'Elise Lucet sur France 2 concernant le salaire moyen des footballeurs au PSG ? Makelélé est le joueur le mieux payé avec plus de 275 000 euros par mois. La moyenne des salaires mensuels des footballeurs au PSG est de 101 000 €.

"Rien de choquant" commente alors le reporter en annonçant ouvertement qu'à l'échelon européen des footballeurs comme Thierry Henry gagnent plus de 750 000 € par mois ! Quelques 10 minutes auparavant, le journal du 13 heures démarrait avec un reportage sur les français défavorisés qui achetaient à la sauvette des produits périmés moins chers !
Comment peut-on encore idolatrer (pour les fans de foot) des joueurs qui gagnent 75 fois le SMIC, et qui pour certains sont dotés d'une intelligence plus que "ras des paquerettes". Comment jugez-vous dans ce cas tous ces employés ou patrons qui se lèvent tôt pour faire tourner leur entreprise, et qui en bavent certainement plus que ces joueurs de foot démagos, qui n'ont pas peur de s'afficher en superbe voiture de sport ou gros 4x4, que vous français moyens mettriez des années à vous payer. Il y a dans cela de l'indescence !

A lire : Forum ouvert France2

mardi, mars 03, 2009

Crise : Krach, boum et la suite.. !


Les bourses mondiales sont au plus bas !
Wall street termine à son plus bas niveau depuis 12 ans, et hier la Bourse de Paris, après un recul de 4,5 % n'a jamais été aussi bas depuis les 6 dernières années. Le PDG de HSBC a annoncé la couleur : "nous ne sommes qu'au début de la crise, le pire reste à venir". Et ce n'est pas en parcourant la presse économique que le moral va revenir : AIG plus de 60 milliards de pertes sur le dernier trimestre et qui demande l'aide de l'état américain, HSBC qui fait appel au marché pour une recapitalisation de 14 milliards, les ventes mondiales de BMW sont en chute de 24 % en février, le chômage atteint son plus haut niveau en Espagne depuis 13 ans, la baisse des contructions de logement atteint plus de 25 %.. bref, tout va bien ! Comment ne pas tomber à la lecture de ses faits dans une sinistrose ? Si cette crise est voulue et permet à nombre de sociéte de dégraisser sous son couvert, force est de constater qu'elle va laisser des traces importantes. D'après Marc TOUATI (le titre de ce post fait référence au livre de prospective qu'il vient de publier) , le directeur Général de Global Equities, nous en sortirons fin 2009. Ce même monsieur prévisionniste, qui rappelons le dirigeait le pôle Asset Management de Natixis, avait-il prévu aussi que le titre de la banque qui l'employait allait passer en deçà de la barre des 1 €.