lundi, octobre 05, 2009

Musique : Perte de créativité, standardisation et copie !


Tous les quadras vous le diront, rien ne vaut les années 80. Ce dicton qui fait par ailleurs les choux gras de radios comme RTL2, RFM..se vérifie tant la production actuelle est quasi, sauf pour quelques uns, insipide ! Tant sur le plan de la diversité, que sur le nombre, les années 80 sont marquées par une multitude de courant musicaux : de la fin du disco au début du funk, d’un mouvement punk en déclin et l’avènement de la new wave (de la new romantic à l’émergence de l’electro et de la pop), en passant par le reggae ou le ska, au démarrage du rap et suivi du rnb… une variété très grande dans laquelle chacun trouvait son style, ses codes, sa tribu. Des « Ramones » ou « Dead Kennedy’s », en passant par Fad Gadget, Adam and the Ants, Stray Cats pour la partie punk/rock vers l’émergence de l’électronique Art of Noise (les précurseurs du sampling, source d’inspiration certaine des Daft Punk), Yello, et aussi des groupes ont émergé avec des sons particuliers et une empreinte musicale reconnaissable par tous comme U2, Depeche Mode, Simple Minds, Level 42, A-ha, Simply Red. Prince. ou plus funky Imagination, Kid Creole and the Coconuts, Banarama, et bien évidement Michael Jackson (incarnant à lui seul la reconversion de la motown). Aujourd’hui, tous les sons se ressemblent. La grande pauvreté de la production actuelle réside dans le manque d’identité, d’identification et de fraicheur, avec un désert total au niveau des courants musicaux ! Quand un artiste (si tant en que les candidats de la star Ac’ soient considérés de la sorte) arrive avec un prémice d’empreinte, et que le courant est positif, il est recopié et son style décliné par d’autres ! C’est le cas pour les artistes de la catégorie pop/rock mais encore plus vrai pour l’electro et la dance ou le sample fonctionne a tour de bras, de manière plus ou moins harmonieuse. Faut-il penser que le succès des groupes ou chanteurs actuels est la résultante d’une inspiration eighties, comme par exemple Cold Play/U2, Mika/Queen ? Comme nos parents disaient « ha les années 60 », et bien la génération quadra clame haut et fort « ha les années 80 » !

mercredi, septembre 16, 2009

Société : vers une harmonisation public/privé ?



La polémique est relancée avec les avantages consentis aux salariés de la fonction publique, notamment les contrôles de l’assurance maladie. Si vous travaillez dans le secteur privé, il vous est difficile de penser que le médecin-contrôleur va vous appeler pour vous prévenir de son passage à votre domicile. La moyenne du nombre de jours d’arrêt maladie pour la fonction publique est de 13 jours, auxquels s’ajoutent les RTT, les congés légaux (environ 9 semaines les 2 cumulés), les congés d’ancienneté, les congés exceptionnels, les congés spécifiques à certaines professions, qualifiés aussi de repos compensatoires… ce qui au bas mots, doit s’apparenter à près de 70 jours de congés, sur 220 jours travaillés, soit près d’un tiers du temps dit de travail, en absence ! Par décence, omettons de citer le professeur de sport qui travaille à 80 %.

Comment peut-on dans ces conditions obtenir un service public au service du public ! Le clivage règnera toujours, les premiers croyant être moins bien lotis que les seconds et inversement ! Pour mettre tout le monde d’accord, puisque la parité est un maître mot de la dernière décade, homogénéisons !.. et ne conférons qu’à la dite fonction, la sécurité de l’emploi comme dernier de ses privilèges ! En contrepartie, modernisons la fonction, perfectionnons le niveau de formation et de services des collaborateurs, améliorons avec les recettes qui réussissent au privé, et redonnons de la fierté aux gens en les mettant au travail, et non uniquement, en les laissant vivre et évoluer professionnellement non pas dans un climat de non-perspective, ou d’aigreur vis-à-vis du système pour lequel ils sont censés travailler.

Utopie ? Sommes-nous déjà suffisamment gangrénés, de manière délibérée, sachant que la division fait foi en matière de règne ? A partir de là, on verra qui était le grand gagnant !

lundi, septembre 07, 2009

Consommation : on nous prend pour des jambons !

L’excellent reportage de M6 dans son émission Capital sur finalement « qui s’engraisse avec le cochon » démontre que seule une catégorie profite réellement des ventes de ce plat préparé, à savoir les distributeurs. A environ 1,5 € du kilo acheté auprès du producteurs, après préparation, transformation et conditionnement, il est revendu à près de 10 € aux grandes surfaces qui elles le commercialisent à plus du double. Les jambons dans le dispositif : les éleveurs et les consommateurs ! Cependant, la substantielle différence, c’est que l’éleveur il est aidé par l’état et subventionné par la communauté Européenne, le français moyen lui paie le prix fort !


Dans un autre registre, et nous l’avions déjà mentionné dans un post précédent, pour le même prix (donc statistiquement et psychologiquement du domaine de l’acceptable), sous un conditionnement quasi similaire, les quantités de produit ont baissé. Du paquet de gâteaux ou de pâtes qui passe de 225 à 180 grammes, la taille des hamburgers chez McDonalds, le nouveau défit des industriels de la consommation, c’est de rogner sur la qualité des packaging. Ce que nous pouvions limite concevoir pour du hard discount, les recettes identiques sont appliquées aux produits de marque. Constatez le vous-même, sans citer de marques, combien de fois vous arrive-t-il de pester après une bouteille d’eau ou de jus d’orange dans laquelle vos doigts s’enfoncent au moment du service ? Sans parler des pots de yaourts quasi-translucides (alors que pendant des années les professionnels de la conservation des produits laitiers nous vantaient TetraBrik et la nocivité de la lumière). Tiens, également, vérifiez aussi avec quelle rapidité les aliments aujourd’hui deviennent impropres à la consommation, et bien avant les DLC (Date limite de consommation). Le pire, c’est que l’argument clé et tendance avancé, c’est l’environnement, le recyclage des déchets etc.. Finalement, l’état aussi nous prend pour des jambons avec la contribution/taxe carbone, non ?

jeudi, septembre 03, 2009

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (4ème partie)
Art de vivre : l’antipathie de plus en plus marquée de la population (quand vous dîtes bonjour en entrant dans un commerce, vous êtes un martien, alors imaginez nos amis touristes étrangers). Les bâtiments et monuments sont sales, dégradés et tagués. Il n’y a plus aucune qualité de services (les réclamations, mécontentements et litiges sont en hausses partout). Notre offre touristique se dégrade avec pour preuve une baisse d’attractivité cette année dans le tourisme. La gastronomie française se trouve à l’étranger car certains de nos brillants chefs ont su s’exporter. Nos vins sont surtaxés, interdits de pubs (Loi Evin), et les productions des autres pays pour certaines sont supérieures en qualité à notre terroir.

La France ne fait plus rêver personne, sauf peut-être encore certains migrants d’Afrique du nord ou d’Europe de l’Est, qui en espèrent juste un peu plus que dans leur pays, mais qui alourdissent sensiblement la f(r)acture dans le nôtre !

Economie générale : La France recule dans tous les classements économiques et comparatifs avec d’autres pays, sauf peut-être sur celui de la fiscalité ! Nous travaillons moins à cause des 35 heures, nos entreprises sont pour 40 % d’entre elles complètement fermées en août. Nos coûts de production (main d’œuvre, approvisionnement énergétique,..) ne sont plus compétitifs car trop taxés, nous rendant de fait peu compétitifs. Nous perdons des parts de marchés et notre balance du commerce extérieure est déficitaire depuis plusieurs années.

Le débat de la rentrée : la chasse aux activités bancaires qui réussissent ! Les bonus des traders (abusifs, certes), Le Luxembourg, la Suisse, Monaco… Une piètre guerre « financière » ! A la vitesse à laquelle les capitaux circulent, il faudra un click de souris pour que ceux-ci soient acheminés à Singapour ou dans une îles exotique. Comment feront les plus de 500 000 frontaliers de Lorraine, d’Alsace, de Savoie, des Alpes Maritimes lorsqu’ils n’y aura plus de travail pour eux car les économies des pays dans lesquels ils travaillent auront perdu de leur prospérité (n’oublions pas que ces personnes dépensent en France les revenus perçus ailleurs) ? De plus, que feront-ils en France un fois licenciés ?

Un portrait bien sombre de notre pays, mais qui est une photographie du ressenti des français moyens tous bords politiques confondus. Arrêtons les lendemains qui chantent, la politique politicienne, et surtout de croire en l’éternelle crédulité des français moyens ! Soyons réalistes un instant ! Le fond de la piscine est déjà atteint, il faut l’impulsion pour un nouveau départ.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (3ème partie)

Le sens de la Responsabilité : Les gens ne respectent plus rien : respect de la personne, de la propriété privée, des droits et législations en vigueur ? Tout est dégradé, taggué, sale ! Dans les cités, les familles bien souvent « issues de l’immigration », sont déresponsabilisées. Si les enfants cassent, pas grave, c’est la collectivité qui paient.. donc, nous. Rendons les gens responsables, plutôt qu’en attente de toujours que l’état agisse.
Trop facile aussi le clivage, riches/pauvres. Aujourd’hui, vous êtes montrés du doigt si vous réussissez ou que vous gagnez un peu plus d’argent (pas des tonnes) parce que vous êtes la classe moyenne. Pas le droit de se faire plaisir avec une belle voiture, car on vous la raye ou vous faites des jaloux, même si vous méritez votre salaire, vous payez vos impôts et financez allègrement les déficits publics et aides sociales diverses. Et si vous gagnez 100 ou 200 €de plus que le salaire minimum, vous gagnez encore moins que quelqu’un qui est au chômage, qui reçoit des aides et subventions (RMI ou Assedic, APL, CAF..) et en plus ne paie redevance TV, et pas d’impôts.

La fonction publique : une gabegie financière et l’outrecuidance de privilèges. Donnons lui les moyens technologiques et technique de remplir sa mission, et réexaminons tous les postes inutiles mais consommateurs de budget. Une école en a fait ses choux gras, l’ENA (Ecole nationale des administrations), produisant de valeureux guerriers et gouvernants qui ne vont pas tirer une balle dans ce à quoi ils sont former, la gestion des administrations. Entre une éducation nationale tenue par les syndicats au travers des IUFM qui préparent à l’incompétence, les transports et leurs grèves injustifiés à répétition qui coûtent des centaines de millions d’euros à chaque fois, ou encore des services publics indisponibles aux moments ou le mot service au public prend tout son sens, il y a de quoi faire.

L’esprit d’entreprendre : Pourquoi aujourd’hui vouloir entreprendre en France ? Dès votre premier mois d’activité, l’Etat vous demande déjà des prévisions de cotisations alors que bien souvent vous n’avez pas encore encaissé un euro de CA. L’innovation ne paie pas en France. Combien de chercheurs ou de gens qui ont de brillantes idées vont faire financer leur développement dans un autre pays ? La taxation est moindre, et le revenu lié au profit qu’engendre un brevet ou une marque est moins imposé comme par exemple au Luxembourg.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (2ème partie)

Vie quotidienne : Le coût de la vie en France est très élevé. Les français payent toujours plus pour tout. Outre des loyers élevés, un prix de l’énergie oligipolistiquement élevé (Electricité qui augmente, énergies fossiles exorbitantes et maintenues au-dessus de 1 €/l TIPP comprise…), la nourriture de qualité et accessible tant au supermarché (pour manger « pas cher », il faut manger « pas bon », notamment les marques de distributeurs qui pêchent en qualité ou dont l’origine est difficilement contrôlable) qu’au restaurant (les prix inaccessibles des restaurants (faite le compte pour une famille de 4 personnes ce que cela coûte d’aller dans une enseigne, au bas mot 60 €). Passons sur le transport, la téléphonie, les assurances (conducteurs sans permis et non assurés..). Pourquoi de nombreux français, et frontaliers plus particulièrement, vont s’approvisionner à l’étranger (Alimentaire, essence, cigarettes, multimédia..) ou simplement déménagent ?

La Santé : Longtemps envié, notre système est un gouffre et périclite. De nombreux médicaments utiles ne sont plus remboursés, la protection sociale qui augmente, les prix des consultations qui augmentent, et des éléments essentiels comme la vue ou les dents pour lesquels les prix sont plus du double voir du triple de ceux pratiqués à proximité de nos frontières. Regardez sur votre bulletin de salaire la ligne de prélèvement de la Sécurité sociale et des autres prélèvements rattachés. Vous comprendrez que vous payez une fois, puis une deuxième fois les soins et la médication.

La retraite : Bientôt un revenu minimum retraite ? Quadra d’aujourd’hui, préparez la, car il y a fort à parier que vous bénéficierez du SMIG retraite si vous n’avez pas pris de dispositions « privées » à coté. Surtout, ne soyez pas médicalisés ou placez en résidence, sinon partez en Belgique ou cela coûte trois fois moins cher. Pour quoi de nombreux français retraités s’installent-ils dans des résidences à deux pas de la frontière ?

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? Sans être un manifeste, les sujets évoqués dans ces 4 parties sont indubitablement les avis de milliers de personnes à partir desquels les politiques devraient s’en inspirer pour trouver des propositions de solutions pérennes.

Imposition/fiscalité : un objectif explicite non avoué : les taxations de tous types (Ecotaxes, TIPP..) ou encore la suppression progressive d’avantages (départ avancé en retraite pour les mères en fonction du nombre d’enfants) ou d’abattements fiscaux possibles (déductions emplois à domicile..). Tout ce qui peut faire l’objet d’une taxe ou d’un prélèvement est étudier. Les directeurs des cabinets ministériels, comme les partis politiques, doivent avoir des cellules dédiées qui phosphorent sur l’art et la manière de trouver des prélèvements, et qui plus est, avec des sociologues chargés de réfléchir à la meilleure manière de les faire accepter par les français moyens. De plus, notre pays prône la favorisation permanente des couches sociales les plus basses (CAF, aides..) au détriment de la classe moyenne qui s’appauvrit de plus en plus car c’est elle qui finance la majorité des mesures et ne bénéficie jamais de rien. Difficile de tirer un pays vers le haut dans ces conditions !
Ne soyez pas « moyens », mais pauvres ou très riches ! L’Etat se mêle de tout mais qui ne contrôle rien (dépenses de sécurité sociale, Assedic,..), le poids de la fiscalité est tellement important que le sport national devient la course permanente à trouver soit des moyens de contourner la pression de l’état, soit au détriment des particuliers. La fiscalité sur le travail est à son apogée, entraînant des fermetures et délocalisations à outrance tant au niveau des unités de production, bureau d’études que des holdings financières, le coût étant moindre à l’étranger.
Quelle idée aussi de prétendre « prélever » pour « redistribuer ». Supprimons une partie des prélèvements aux entreprises actuellement redistribués via les Chambres de Commerce, aides du Conseil Général et autres Directions départementales, qui coûtent chers en gestion (Structure, personnels, ..) et financent des missions inutiles ou faisant uniquement plaisir à leurs ressortissants, et redonnons peut-être aux banques le goût de financer l’innovation et la croissance, en formant à la fois les interlocuteurs bancaires à l’entreprise, mais aussi les collectivités et administrations qui sont de réels freins au développement, car trop lourdes dans leur fonctionnement et leur gestion. Comment être passif également quand l’état demande des comptes à certaines professions ou individus, quand il est dans l’incapacité de fournir les siens correctement, sauf avec du déficit (ce que ne peut le particulier) ou encore en habillant les chiffres !
Que dire également aux gens qui veulent s’installer qu’ils vont payer du 1er janvier au 15 juillet (date qui fluctue et s’incrémente tous les ans) des impôts et taxes directes et indirectes, et qu’ensuite seulement, le revenu annuel généré sera le leur.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive  ? (4ème partie)

mercredi, août 26, 2009

Société : Succès pour la journée de l’emploi sur RTL, et fermeture d’une journée pour le Pôle Emploi !


En ce mardi 25 août, RTL signe sa troisième journée pour l’emploi, et remporte un vif succès auprès notamment des employeurs avec le record de 19 000 annonces déposées sur le site de la radio. RTL serait elle en train de réussir la où les organes d’état échouent ? Pour qu’une société privée se supplante quelque part au rôle et à la mission de l’ex ANPE, et qui plus est rempli ce rôle de réussite, c’est que visiblement notre administration pêche par sa performance. Certes, RTL y voit un moyen de conquérir de nouveaux auditeurs, et la ponctualité de l’évènement en fait oublier ce que les pôles emploi gèrent au quotidien. Mais sommes nous encore dans le « french paradox », qui fait que surabondance de personnes et moyens ne favorise pas la réponse aux besoins réels, et que la réponse de l’administration est en cela inadaptée ? Le pôle emploi est resté fermé une journée pour permettre aux fonctionnaires y travaillant de traiter les dossiers. Il est temps de revoir soit les méthodes et le rythme de travail, la gestion des dossiers, une meilleure utilisation des technologies, et la panoplie de moyens existants pour faire en sorte que ce service d’état soit également un succès. Ce qui n’est franchement pas une nouveauté, car du temps de l’ANPE, il a plus de 15 ans et jusqu’à sa refonte dernière, était incapable de remplir sa mission, d’où l’émergence depuis ce temps des agences interim, des sites internet spécialisés, etc..

mercredi, août 19, 2009

Société : pour être tendance, il faut être en avance !


En plein milieu de l’été, les medias annoncent déjà la rentrée alors que bon nombre de français sont encore en vacances. On ne vous laisse jamais en paix ! Avez-vous remarqué aussi dans les magasins de prêt-à-porter, dès le mois de juillet, les collections automne-hiver sont déjà présentes. Les designers font encore plus forts en présentant avec un an d’avance les collections de l’année prochaine. Dès la fin octobre, les vitrines des enseignes spécialisées dans la maison et la décoration affichent déjà les décorations de Noël (occultant par ailleurs Halloween qui ne fait plus recette dans notre pays).
Être en avance, compétitivité ou irrationalisme ? Demandez à ces mêmes enseignes « franchisées » de vente de vêtements : sauf les soldes, elles ne vendent absolument rien d’hivernale en juillet, août et début septembre. On frôle le ridicule. Oui, mais pour être tendance, il faut être en avance ! Plus tôt les hommes et les femmes sandwichs que nous sommes s’affichent avec un vêtement, un téléphone, une marque.. plus tôt ils donneront « la valeur de l’exemple » (relative) à leur réseau, leurs connaissances, leur sphère d’influence… et bien évidement, plus tôt ils impulseront une tendance, une envie, un acte d’achat. Pas besoin d’être sociologue ou homme de marketing confirmé, c’est la loi du marché ! Vivons l’instant présent, mais ne soyons pas en retard tout de même car « si tous le monde fait comme vous, alors je skie au mois de juillet »* !
* réplique issue du film « Les Bronzés font du ski ».

jeudi, août 13, 2009

Société : Handsome sulky, Anselme sushi, Aung San Suu Kyi.. Ze Frenchies and les langues étrangères !


Les français ont de réels problèmes avec les langues étrangères, et notamment les prononciations entrainant des déformations tout simplement de la langue ou du sens des mots. La parodie de justice Birmane illustre les différentes prononciations du prix nobel de la paix Aung San Suu Kyi, de la prononciation initiale du « K » à la fin de son nom, jusqu'à la prononciation « sushi » (entendu sur RTL le matin par Marine Machefer). Dans un autre registre, nous sommes les seuls à nommer la capitale chinoise, Pékin, alors qu’au travers du monde, c’est Beijing. Nos amis asiatiques ont qui plus est de nombreuses variations et intonations, qui font qu’une sonorité différente sur un mot peut vouloir dire autre chose ou être insultant. Est-ce la « Cultural exception » française qui nous autorise à faire différemment des autres au risque de n’être uniquement compromis que par nous-mêmes. Que dire encore de la sacrosainte langue de Shakespeare, pour laquelle les français sont quelquefois la risée de nos comparses d’outre-manche. Le fameux « Ze » prononcé pour « The » ! Pitié, mesdames et messieurs les enseignants, cela fait plus de 30 ans que vous perpétuez le massacre, relayez par la télé et les pubs : une compil à vendre d’un groupe mythique, et hop « Ze very best of Ze Eaglez » en slogan ! Essayez avec un « d » plutôt qu’un « z », vous verrez aux Etats-Unis, moins snobish que les Brit, cela passe mieux ! Nos voisins luxembourgeois, hollandais ou allemands sont nettement plus doués que nous, et ce n’est certainement pas de part leur morphologie différente, mais surtout par la manière et les méthodes d’enseignement, qui sont pour la France, à revoir.

mardi, août 11, 2009

Grippe H1N1 : et si, à la rentrée, la France n’était pas prête pour la pandémie ?


En cette période estivale, pour laquelle les français moyens ont la tête ailleurs, les medias en parlent moins, mais la grippe H1N1est toujours active. Il ne faut pas être devin, ni même avoir fait de longues études de médecine pour prédire que la rentrée va voir la pandémie s’amplifier. Les déplacements, le regroupement de personnes de différentes origines et de surcroît dans différents pays, dans des lieux de types clubs de vacances, discothèque, visites et circuits sont autant de facteurs qui favorisent le développement du bassin de culture et la transmission de la maladie.
Les quelques médias qui en ont récemment parlé sont aussi alarmistes. Qui plus est, les warnings allumés par quelques représentants professionnels. Bien connus pour alarmer, il convient pourtant de prêter une oreille attentive à ces dires. Les hôpitaux ne seraient prêts à accueillir qu’un nombre limité de personnes, non pas uniquement par manque de place mais par arbitrage financier. Des opérations de chirurgie, pour les besoins budgétaires de l’hôpital rapporteraient beaucoup plus qu’une grippe. Par exemple, la mise en place d’une prothèse de hanche rapporte plus de 5 500 € tandis que la grippe n’en rapporterait que 1600 €. Donc pour la survie financière de l’établissement, il vaut mieux occuper un lit avec le premier cas. Qu’en est-il de la mission de service public ?
De nombreuses entreprises commencent à être touchées. Paradoxalement, est-ce une directive pour ne pas augmenter les statistiques, les médecins ne déclarent pas les cas ou « refusent » les prises de sang permettant d’affirmer la maladie auprès de l’employeur. Les prévisionnistes intra-entreprise tablent sur une infection de 20 % des effectifs pour la période de référence. Si les mesures d’urgences étaient décrétées, les crèches et les écoles seraient fermées, entrainant par ailleurs une pagaille pour la garde des enfants dans de nombreux ménages. Scenario alarmiste ? Espérons qu’il ne se vérifiera pas !

lundi, août 10, 2009

Musique : où est le tube de l’été 2009 ??


Ils sont nés uniquement en été, certains ont perduré pendant plusieurs saisons, mais tous avaient la volonté de faire chantonner les français pendant la période estivale. Associés à un concept marketing puissant chanson/marque, ceux qui ont le plus cartonnés et fait la joie de Nestlé, Orangina, Jacques Vabre,.., donnaient à l’été un sentiment de vacances et d’évasion. Du petit train qui parcoure les Andes (La Colegiala ), aux jeunes danseurs dans une cabane de plage ( La Lambada), ils sont tous restés en mémoire. Le concept a fait ses choux gras à la fin des années 80, a donné des signes d’épuisement car devenu répétitif, mais comme la TV ressert et recycle ses vieux concepts (une famille en or, …), peut-être celui-ci verra-t-il sont retour l’été prochain ? Cette année, c’est plutôt loupé ! Demis Roussos a essayé sous le nom de « Demis » uniquement, Adamo avec ses duos. Une Star Ac’ minable cette année et dans l’impossibilité de part sa perte d’audience de mettre en avant un Bob Sinclar. Bref, on le cherche ! Peut-être un tube de rentrée pour remettre du baume au cœur aux français moyens. Peut-être finalement, qu’il sera donné par les formations syndicales lors des manifestations habituelles de rentrée. « Tous ensemble » version électro remixé par DJ CGT ??

Politique : Le déficit de la France multiplié par 3 en deux ans, soyons solidaires !


De 37 milliards d’euros en 2007, il est estimé à plus de 100 milliards d’euros pour 2009. Ce ne sont pas de vagues statistiques, c’est une réalité ! N’est-il pas « formidable » de penser que votre banque a du mal à autoriser un découvert, ou le fait en contrepartie de quelque chose, alors que le pays est surendetté, et que la contrepartie se mesure sur la capacité de nos enfants à rembourser notre dette. La vie quotidienne du français moyen ne l’autorise pas à vivre au-dessus de ses moyens. Il peut occasionnellement vivre à crédit, mais doit très vite rembourser ce qu’il doit. La dette est comme une patate chaude qu’un gouvernement transmet à un autre, peut importe l’appartenance politique. Comme elle brûle les doigts, il faut vite la passer au suivant. Il est grand temps également que les hommes politiques arrêtent de prôner la solidarité à tout bout de champs. Solidarité soit, mais jusqu’à un point. Elle n’en devient qu’un prétexte à récupérer une soulte quelconque. La classe moyenne s’appauvrit de la solidarité obligatoire : prélèvements sociaux, journée (s) de solidarité, RDS, CSG, etc.. qui plus est, ne bénéficie jamais d’aides en retour parce qu’elle gagne juste au dessus du minima requis. Ce n’est pas du militantisme, c’est aussi une réalité !

vendredi, août 07, 2009

Vacances : baisse du chiffre d’affaires de la profession ?


Le mois de juillet selon les professionnels du tourisme a été synonyme de baisse de CA de plus de 3 %. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce paramètre, notamment une météo peu favorable, mais surtout ce sacrosaint pouvoir d’achat en baisse également qui font que les français moyens sont beaucoup plus attentifs –surtout pour ceux qui ont la chance de partir - à leur portemonnaie qu’auparavant. Hier sur RTL, le sujet de la matinale était la répercussion de la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration, à savoir notamment sur la baisse de l’addition pour le consommateur. Force est de constater que de nombreux professionnels n’ont baissé les prix que sur quelques produits, privilégiant soit l’embauche (ce qui reste à valider), soit la formation ou mieux l’augmentation de leur rentabilité. Certains se plaignaient que cela n’augmentait pas pour autant le nombre de couverts servis. Rien d’étonnant… Regardons la réalité un instant, ce n’est certainement pas l’envie qui leur manque, mais les français moyens sont plus mesurés dans leurs dépenses, surtout dans cette catégorie. Comment expliquer les réussites des sandwicheries de type Brioche Dorée ? Dans les stations balnéaires, la restauration légère de bord de plage a également plus de succès que les restaurants classiques. Et pour celles et ceux qui y prennent leur repas, c’est bien souvent l’impasse sur le vin ou les desserts, privilégiant les formules à 1 plat.
Le mois d’août s’annonce sur le même trend. Les voyagistes (Promovacances, Lastminute, Expedia..) ont du stock, et les promos vont bon train sur internet comme dans les agences. En terme de réservation, les destinations « moyens courriers » sont en baisse de 15 %, et les « longs courriers » de près de 30 %. Les locations de particuliers sont également en baisse. De nombreuses maisons ou appartements sont encore disponibles, et les propriétaires n’hésitent pas à en réduire le montant du loyer.
Le nombre de touristes étrangers est en baisse, la France est moins attractive, aussi riche soit-elle en monuments historiques ou autres intérêts. La France est chère, ne brille pas par la propreté et les gens de manière générale n’y sont pas réputés pour la chaleur de leur accueil, notamment dans les grandes villes et la Côte d’Azur. Ce qui ne va certainement pas redonner le moral aux restaurateurs.

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) fait-elle abstraction de l’écologie et de l’environnement ?


La pandémie de la grippe a relancé les précautions et mises en garde diverses notamment sur le lavage des mains. Imaginez un groupe d’experts hautement qualifié OMS, se réunissant à Genève ou dans une capitale européenne pour déterminer point par point « la » procédure du bon lavage de mains qui sera reprise, traduite, imprimée et diffusée dans le monde entier. Notons dans ce formidable modus operandi illustré, deux points qui peuvent interpeller les vertueux et respectueux du Grenelle de l’Environnement que nous sommes. Premier point, l’utilisation de serviettes en papier jetables préconisée alors que nous cherchons à préserver les ressources végétales de notre planète. Mais surtout le deuxième point interpelle davantage : il faut avoir terminé de s’essuyer les mains avec la serviette en papier et utiliser cette même serviette pour fermer le robinet d’eau. Donc, sans être un mathématicien brillant, et sans vouloir rappeler des problèmes scolaires de type « un robinet fuit de X cl par minute, combien de temps une baignoire .. », des litres d’eau vont être perdus si la procédure est scrupuleusement respectée. Pas très écolo tout cela !!

mercredi, août 05, 2009

Août le mois propice aux augmentations : EDF augmente les prix de l’électricité de 1,9 %


Le mois d’août est toujours par excellence le mois lié aux augmentations. Les premiers à faire feu : EDF qui informe ses clients (abonnés, et quasi forcés.. car même chez Poweo et autres le prix augmentera nécessairement dans la mesure où ce sont les mêmes réseaux) de l’augmentation de ses tarifs de 1,9 %. Est-ce déjà la résultante du rapport de Michel Rocard sur la Taxe Carbone ? L’abonnement de train a déjà quand à lui augmenté significativement, l’essence ne diminue pas et son prix est volontairement maintenu au-dessus du seuil psychologique de 1 € (puisque ce stade est déjà passé dans l’esprit du Français moyen, pourquoi redescendre en deçà ?), et les medias ne vont pas tarder à annoncer « les traditionnelles hausses de la rentrée », comme si cela était naturel, bien ancré dans la routine.
Sur quoi peut-on parier cette année ? Si vous êtes parisiens, bien évidement l’abonnement mensuel de la RATP va augmenter, peut-être le timbre poste car la vénérable institution dira qu’elle prépare sa reconversion pour lutter à armes égales avec ses concurrents du privé. On dira encore que le panier moyen des fournitures scolaires n’a pas bougé, sauf que les professeurs ne veulent jamais le type de fournitures qui le composent, mais du spécifique. Les péages autoroutiers ont déjà procédé à leur augmentation juste avant les grands départs, l’histoire d’en en granger un peu plus. Les producteurs de fruits râlent, les prix bas ne se justifiant pas cette fois-ci par l’abus de position dominante des grandes surfaces, mais plutôt pour une fois (he oui) par une année de surproduction. Bien malheureusement en France les salaires n’augmentent pas de la même manière. Il serait intéressant de faire la représentation graphique en pourcentage entre les évolutions de votre propre salaire, et les augmentations successives des énergies, du prix du pain, du paquet de pâtes, de votre loyer. Et la, nous aurions une juste vision du delta qui sépare les chiffres de l’INSEE (incluant l’évolution très utile du prix des TV LCD, des ordinateurs,.. très utile pour se nourrir et se loger, qui sont des besoins essentiels dans la pyramide de Maslow, dans leur calcul du pouvoir d’achat) de pouvoir d’achat au quotidien.

Taxe carbone : l’art et la manière de créer des taxes (ou impôts indirects) sous couvert de la responsabilité et du respect.


Quelle formidable idée ! Sous couvert du Grenelle de l’environnement, et avec le prétexte de rendre les gens (vous et moi) responsables face à l’écologie, elle a germé dans la tête de politiciens pourtant brillants : la taxe carbone !
Rendons l’électricité plus chère. Augmentons l’essence (ou énergie fossile) de 8 centimes. Après avoir rendu les français dépendants (lobbying de l’automobile (TOTAL, RENAULT et PSA..) vs celui des transports en commun (SNCF, RATP..) en terme de transports, en terme d’énergies (EDF/GDF), faisons leur gober qu’il faut changer de comportement, et qui plus est, qu’ils participent activement et financièrement à ce changement. Les prix du ramassage des ordures dans les collectivités ont augmenté significativement dans les collectivités, mais pour autant il y a moins de collecte car on oblige les gens (hors grandes agglomérations) à aller à la déchèterie.
Pour couronner le tout, on rajoute une couche sociale à cette taxe, en affirmant que le produit de la taxe sera redistribué, (trop fort) en fonction également de conditions sociales, voir de ressources. Ras le bol, car le français moyen n’est jamais dans la tranche de ceux qui en bénéficient !
Et si, pour une fois, on prenait le problème à l’envers. Sans faire du socialisme primaire et de l’anti-lobbying, est-il illusoire de dire que la taxe peut-être prélevée : sur les bénéfices des entreprises énergétiques en maintenant bien évidement un prix moyen à la consommation, sur les approvisionnements en cartons et plastiques des entreprises de l’agroalimentaires (les obligeant à faire des packaging plus light). L’effort doit être « universel ». Outre le fait que ce genre de mesures ne devraient pas s’appliquer uniquement à la France, il est nécessaire qu’au final ce ne soit pas toujours le même qui soit lésé.

(image : greenzr.fr)

mardi, juillet 07, 2009

Société : le travail du dimanche revu à l'Assemblée Nationale


Le nouveau ministre du travail, Xavier Darcos, représentera cette semaine la loi sur le travail le dimanche, et notamment l'autorisation d ce dernier dans les zones balnéaires et touristiques. Si en soit, cette loi met fin à la vaste jungle -ou plutôt vide juridique-, elle a pour mérite d'encadrer une pratique plus ou moins effective et floue dans certaine région.
Il est évident qu'une station de ski, ouverte 5 mois dans l'année, qui n'autoriserait pas le travail le dimanche, serait bien en peine pour accueillir touristes et visiteurs. La remarque s'applique aussi pour une station balnéaire. Placez vous un instant coté client : le plus pratique pour faire du shopping, c'est quand même quand a du temps pour en faire ! Ce n'est pas entre midi et deux, où le soir à 18h en sortant du travail que l'on dispose de suffisament de temps. Donc, le moment le plus en adéquation, c'est le week-end notament le dimanche (le samedi étant consacré pour le francais moyen, aux courses en supermarché et aux travaux de jardinage). Coté commerçant, ou employés d'enseignes, cela représente une contrainte. Certes le potentiel de chiffre d'affaires en est accru, mais au détriment d'un temps libre le week-end amoindri. Il est tout bonement utopique de croire, comme le font certains hommes politiques "coupés de la vraie vie", que cela se passe majoritairement sur la base du volontariat. Sans faire du syndicalisme contestataire et basique, il est intéressant de se poser la question de savoir ce que fera l'employeur si le salarié ne souhaite pas venir ? Suppression des primes, refus d'aménagement possible des horaires de travail, etc.. Et le salarié, dans une conjoncture défavorable, aura-t-il le cran d'aller aux prud'hommes ?
Bref, il est primordial d'offrir le cadre juridique et légal pour permettre à chacun de s'y retrouver sans léser l'autre, qui plus est, pour des activités déterminées.

mardi, juin 30, 2009

Société : le grand bluff de la TVA à 5,5 % pour les restaurateurs


Certes, là ou Jacques Chirac s'était engagé à une baisse de la TVA dans la restauration à 5,5%, c'est Nicolas Sarkozy qui réussit à imposer aux partenaires européens cette baisse du taux de TVA. Mais n'y voyons rien en cela une réussite (certaine sur le plan politique) car c'est une véritable gabegie !
Ainsi, ce sont près de 2,3 milliards d'Euros de recette fiscale en moins sur le budget de l'état. Et c'est encore les français moyens qui vont en payer le prix. Le responsable de la profession des CHR hier soir sur les ondes d'Europe 1 dans l'émission de Marie Drucker disait vers 19h45 ".. les français ont bien fait l'effort sur l'automobile, ils peuvent le faire pour la profession !" .. Il y a de quoi s'offusquer !
Il apparaît évident aux yeux de tous que les prix dans l'assiette ne vont pas baisser pour autant. Déjà très haut, car manger au restaurant, dans une des nombreuses chaînes ou enseignes franchisées devient quasi un luxe. Le menu à 75 francs (12 €) d'il y a 10 ans est passé à 17 voir 19 €. Le café à 5 francs (0,8 €) atteint la somme astronomique de 1,5 voir 2 €, et toujours servi avec autant de sourire.. Déjeuner à 4 en famille atteint facilement les 80 euros...et la profession se plaind ? Effectivement, le métier n'est pas facile, mais il y en a d'autres comme cela (sidérurgie, travail à la chaîne, urgentiste..) ! Plus de 900 000 personnes travaillent dans ce secteur, et l'argument avancé est de dire que la baisse de la TVA entrainera des embauches (plus de 30 000, soit disant) ! A l'heure où les français moyens regardent à leurs dépenses, et fréquentent moins ces établissements (voir article : la fermeture de plus de 2 000 bars en 2008), il y a fort à parier qu'aucune des promesses de baisse de l'addition à la fin d'un repas ou d'embauche ne seront tenues !

lundi, juin 29, 2009

Société : Polluons plus avec les lampes à économie d’énergie


A partir du 30 juin, les lampes à incandescence de plus de 100 w ne seront plus disponibles dans les magasins spécialisés et grandes surfaces. En décembre prochain, ce sera le tour des ampoules de 75 W. A ce rythme, tous les 6 mois jusque 2012, c’est la globalité des ampoules de ce type qui sera remplacée par les « fameuses » lampes à économie d’énergie.
Choix pour la planète ? Difficile de le justifier car, si elles sont 5 fois plus chers à l’achat, elles doivent permettre d’économiser jusqu’à cinq fois plus d’électricité. De surcroît, ces lampes contiennent du plomb, un matériau longtemps décrié pour ces propriétés nocives. Ce n’est pas pour rien que vous êtes cordialement invité à ramener vos lampes usagées en magasin pour le recyclage.
Egalement, ces lampes émettent des ondes. Il vous sera impossible d’écouter votre radio longues-ondes (RTL, Europe 1..) si votre poste de radio se trouve à proximité d’une lampe de cette catégorie. Dans ce débat d’actualité où la guerre des ondes fait rage, est-ce propice ? D’autant que la technologie de remplacement existe déjà : les LED. A l’instar du remplacement des téléviseurs plasma ou LCD, les LED (diodes électroluminescentes) font leur apparition tant au niveau de l’éclairage qu’au niveau de l’affichage car reconnus pour leur faible consommation et leur pouvoir éclairant. Le lobbying européen des fabricants (Philips, Osram..) est-il plus fort que celui des fabricants de LED aujourd’hui… sachant que les premiers rattraperont forcément leur retard dans quelques années !

Humour : Bienvenue dans le monde de la bourse !


Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'ilachèterait des singes pour 10 $ chacun. Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent a attraper les singes.
L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les villageois recommencèrent a chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent àleurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats. L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit :« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre à 50$. »
Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.
La nuit venue, l'assistant disparut.
On ne le revit jamais, ni lui ni son patron, que des singes qui couraient dans tous les sens.
Bienvenue dans le monde de la Bourse...

Retour vers les étoiles pour Michael Jackson : Salut le King of Pop !


LA’ (pour Los Angeles) rumors qui vont bon train, c’est à quel journaliste aura LE scoop sur la mort de Michael Jackson ! Maintes fois salie -le succès certes peut rendre mégalo et mais fait émerger les convoitises-, il incarne et incarnera les années 80 avec le succès de l’album « Thriller », puis « Bad » . Michael représente la génèse de toute une génération de danseur de hip hop ou de break dancer, sachant allier performance scénique de premier ordre avec des mélodies qui restent graver entre les oreilles de chacun d’entre nous. Pour les quadra notamment, nous avons tous un souvenir « michael jackson » ! Diffusion en discothèque, dans une boum, à la radio, chez soi, en voiture, discussions autour de son dernier clip dans la cour de récré…. Une anecdote : je me souviens, quand une prof d’anglais de seconde dans le lycée sparnacien (Epernay) de mon enfance a demandé à la classe suite au succès de « Billie Jean » si nous avions vu le dernier clip « Thriller » -qui faisait déjà beaucoup parlé de lui car unique -, tout le monde sans hésitation a levé la main ! Le clip sortait 3 semaines plus tard ! Il ne fallait surtout pas être en retard par rapport au phénomène « Jackson » ! A chaque génération, son « king », mais tous avec des destins tragiques : Elvis, John Lennon, Jim Morrison, Bob Marley, Sid Vicious, Kurt Cobain… Alors bon vent Mr le King, trouvez enfin cette paix que vous avez tant cherché et mérité !

mercredi, juin 24, 2009

Remaniement du gouvernement : Mitterrand au pouvoir !


Ce dont la presse parle le plus, et dont nous en faisant l’écho dans ce post, est l’arrivée de Frédéric Mitterrand aux commandes du Ministère de la Culture, à la place de Christine Albanel (célèbre sur le web pour l’Hadopi, et sa manière de dire « En effet »). Illustre figure de la culture, ardent défenseur du cinéma et de la télé (chacun se souvient du dépôt au sol de son 7 d’or gagné lors de sa remise en 1990), amis des stars et des têtes couronnées, mais aussi capable de sérieux coup de gueule, un brin protestataire, Frédéric Mitterrand incarne à lui seul le renouveau de ce remaniement gouvernemental. Cependant, le message fort que traduit ce remaniement est surtout la mise en place d’un entourage certes compétent, mais aussi ferme dans les négociations et débats qui s’annoncent (réforme de la retraite, suite de la crise, modernisation..). Exit certains amis (Laporte, ,..), place aux gens conciliants mais qui gardent le cap dans la tempête. Michèle Alliot-Marie reprend le fauteuil que Rachida Dati a laissé en pièce détaché, son ras-le-bol des profs amène Xavier Darcos a quitté l’Education nationale, Yves Jégo, homme de talent, qui a aidé Nicolas Sarkozy lors de son passage à vide il y a une dizaine d’année est remercié de l’Outre-mer. Le gagnant est Luc Châtel qui quitte le costume de Secrétaire d’état pour le Ministère de l'éducation.

Musique : la chute du CD !


Pour 2008, les chiffres communiqués par l’Ifpi (International Federation of Phonographic Industry) sont éloquents : en valeur, les achats de musique dématérialisée (en téléchargement sur des plateformes légales, en tant que sonnerie de téléphone mobile,..) ne compensent pas la chute des ventes de CD et autres supports physiques. Elles reculent de 15,4 % dans le monde, à un niveau de 13,8 milliards de dollars, la chute la plus importante ayant lieu aux Etats-Unis avec – 31,2 %, - 11,3 % pour l’Europe. Cependant, il convient de noter que la vente de musique par téléchargement progresse elle de 24.1 % pour atteindre les 3,8 milliards de dollars, un bon de 36,1 % en Europe. N’est-il pas temps de revoir le modèle de distribution de la musique ? N’est-il pas temps de rendre la culture plus accessible financièrement (près de 20 € en moyenne un CD) à tout à chacun ?

crédits Photo LCI/TF1

lundi, juin 22, 2009

Fête de la musique : pipeau and co à la Télé !


C’est en 1982, à l’initiative de Jack Lang, que la fête de la musique a vu le jour. Bien lui en a pris car c’est dans plus de 150 pays que cette fête aujourd’hui est célébrée. Mais si les initiatives locales sont tout à fait dans l’esprit des fondamentaux de la fête, les medias et notamment la TV, qui s’en emparent s’inscrivent complètement dans une démarche mercantile. Preuve en est, la soirée de France 2 présentée lamentable ment par Daniela Lumbroso (proche du Lambrusco dimanche) et Olivier Minne. De blagues douteuses, en scripts faux lus façon remise des Césars, en passant par du « faut qu’on meuble car ils ne sont pas prêts derrière » ou à la caricature, le festival se passait davantage au niveau des présentateurs que des vedettes invitées. Les dernières non sans peine toute en promotion d’un album, d’un spectacle ou d’une tournée. Jason Mraz, Lara Fabian, Christophe Willem, la troupe de l'opéra rock Mozart, mais aussi Patrick Bruel qui s’essaie au remake de ses anciennes chansons façon unplugged car les nouvelles se vendent difficilement… bref, que de la promo. L'émission était-elle sponsorisée par les maisons de disques qui, on le sait, souffrent d'une mévente de CDs ? Et la touche finale, c’est le prompteur ! Le summum est atteint, car au beau milieu du public trône à quelques mètres de la scène, un prompteur avec les paroles des chansons.. Décidément, la spontanéité fait défaut..

mardi, juin 16, 2009

Société : Les français ont moins l’intention de partir en vacances cet été, et moins loin !


En pleine crise du pouvoir d’achat, et du fait d’une conjoncture peu favorable, seulement (ou déjà si on se replace quelques dizaines d’années en arrière) 56 % de Français ont l’intention de partir en vacances cet été contre près de 74 % en 2008 soit un français sur deux contre 2 français sur 3.
Outre l’intention, ces chiffres seront à comparer avec les chiffres des réels départs. Car il y a fort à parier que les français vont attendre le dernier moment pour réserver et pouvoir ainsi profiter des remises et promotions de dernières minutes ! Ce qui fera sans aucun doute la joie des voyagistes sur internet comme Promovacances, Lasminute ou encore voyage-privé pour ne citer qu’eux. Les derniers jours de juin et début juillet seront donc décisifs. Le budget consacré aux vacances d’été de cette année sera dans tous les cas en baisse. Les vacances d’hiver s’étant passées correctement, outre un enneigement exceptionnel, les gens ayant effectués leurs réservations bien souvent l’été 2008 juste avant les premiers effets de la crise de septembre/octobre. Egalement, la grippe A et le crash de l’airbus d’Air France A447 sont autant de critères qui vont influencer la décision et l’acte d’achat, favorisant a priori le tourisme local, les vacances chez des amis ou de la famille, les campings et villages-clubs sur le territoire national. Belambra le comprend parfaitement dans sa communication. Car même si cela ne reste pas accessible à toutes les bourses, l’ex VVF profite habilement du fort positionnement de ces résidences en France au détriment du Club MED plus international, mais surtout plus chers ! A titre d’exemple, en 2005, mon épouse et ma 1ère fille agée de presque 9 ans alors étions allés à Djerba la Douce pour un séjour d’une semaine en août pour environ 4 000 € (déçus au possible par la qualité de la nourriture, le peu d’amabilité du personnel tunisien et la vétusté des bâtiments et installations). Cette année, à titre de comparaison, avec un bébé de 2 ans en plus, il nous faut compter près de 6 400 € pour une semaine en juillet ! Ce qui laisse bien évidement dubitatif ! On peut aisément comprendre dans ce cas pourquoi au vue des prix pratiqués –et pas seulement pour le Club Med – que le budget vacances est regardé à la loupe par le Français moyen.

Crédit photo : Lilli Bulle

lundi, juin 15, 2009

Retraite : vers un passage de 65 à 67 ans de l’âge de départ !


Sur France-Info, hier, Brice Hortefeux a évoqué la possible augmentation de l’âge légal de départ à la retraite passant de soixante cinq ans à soixante sept ans. Il illustrait par ces propos un des remèdes pour combler les déficits des caisses, notamment celui de la sécurité sociale qui devrait voir encore un peu plus le fond se creuser pour atteindre près de 20 milliards d’Euros.
S’il y a bien un point commun entre les gouvernements de gauche et de droite, c’est celui de souhaiter compenser un déficit par une augmentation, notamment lié à un prélèvement quel qu’il soit. Si l’Etat était géré comme une entreprise, l’idée ne viendrait pas au chef d’entreprise d’augmenter son prix de vente pour compenser un déficit de fonctionnement sous peine de perdre en compétitivité. Peut-être l’application d’une méthode Lean 6 sigma lui ferait le plus grand bien, à l’instar de ce qu’ont mis en place des entreprises comme Toyota ou encore de nombreuses banques, positionnant le client au centre de la relation et en rebâtissant les process de l’entreprise en fonction des besoins et de la satisfaction de celui-ci. Cependant, si le même discours est ressassé, il est plus qu’urgent de maîtriser les dépenses de l’état mais surtout d’effectuer plus de contrôles. L’état contrôle davantage les dépenses et les revenus des français, notamment au travers des services du Fisc, alors qu’il s’applique à lui-même ces procédés. Que des « percepteurs » fassent la chasse aux abus des caisses d’allocations familiales, dans les dépenses de santé de soi-disant ressortissants français dont la famille entière vivant à l’étranger vient se faire soigner aux frais des contribuables, entre autres. Donc, halte aux profiteurs, et au final, ce sera bénéfique pour tous.
Alors certes, la durée de vie des Français moyens est en augmentation, et la capacité de travail demeure encore au-delà de 65 ans. Si les allemands sont déjà passés à 67 ans, il conviendrait de réfléchir non pas uniquement pour la France, mais à l’échelon européen de ce genre de pratique. Si cette « salve » du brillant Brice Hortefeux n’est qu’un commentaire, c’est surtout à prendre comme un sondage d’opinion, permettant d’anticiper les levées de boucliers et de bâtir un contre-argumentaire le moment venu.

lundi, juin 08, 2009

Elections Européennes : Vert qui rit, Rose qui pleure !


Un chiffre : plus de 59 % d’abstention, ce qui relate le faible engouement des Français pour ces élections comme nous l’avions souligné dans le post du 05 juin dernier. Mais surtout un résultat non prévu par les nombreux instituts de sondages, la percée de Daniel Cohn-Bendit, aux coudes à coudes avec le PS. Grise mine du coté des roses, qui n’ont visiblement pas digéré le congrès de Reims, mais surtout n’ont pas su se rénover et être force de propositions. L’anti-sarkozysme primaire pratiqué par Martine Aubry, mais aussi par François Bayrou ou encore Olivier Besancenot n’a pas été la panacée pour cet enjeu européen. « Dany le vert » a sévi, causant par ailleurs plus de mal à ses (ex) copains (ou futurs en fonction des alliances possibles) de gauche, terrassant au passage un François Bayrou qui a perdu toutes ses chances lors de la gestion de leur conflit télévisuel. Mais n’est-ce pas en cela que le trublion a fait réellement le jeu de Nicolas Sarkozy (bien vu) et de l'UMP ? Une gauche explosée, une extrême droite quasi inexistante, une légère montée de l’extrême gauche mais divisée, un modem ne pouvant plus prétendre à être le 3ème parti arbitrant, et un Cohn-Bendit qui vient donner des leçons et qui s’en va !
N’allons pas à penser que le succès du film « Home » de Yann Arthus-Bertrand diffusé sur les ondes de France 2 vendredi soir a donné un sérieux coup de pouce à l’envie de verdure qui sommeille en chacun de nous. Mais, force est de constater que sous sa bannière Daniel Cohn-Bendit a capitalisé l’expression d’une forme de mécontentement que n’a pas été capable de rassemblé un Parti Socialiste sans programme, sans proposition, voir sans doctrine ou sans équipe elle-même rassemblée. Au combien il va être intéressant de voir dans les jours ou semaine à venir les réactions et positionnement de Ségolène Royal, de suivre le devenir de François Bayrou, et les ambitions d’un Cohn-Bendit, lui-même dito « non-français » qui associe José Bové, ratisse vers la centriste Corine Lepage, et sympathise avec Olivier Besancenot.

Federer : l’incontestable numéro 1 du Tennis mondial


S’il y a un gagnant, ce week-end, c’est bien lui : Roger Federer. Il n’a pas fait d’erreurs et a su fédéré mental et condition physique pour lui permettre de remporté pour la première fois le tournoi de Roland Garros. Nadal éliminé en début de tournoi, il a su en tiré parti pour habilement gérer son parcours sur la terre battue. Les larmes de la victoire, qui plus est d’un joueur expérimenté comme lui, ont ému tous les passionnés (ou non) de Tennis. Car au-delà de la réussite, elles reflètent la détermination d’un homme dans la quête de la victoire. Soulignons certes cette victoire, mais surtout le chemin pour y arriver. Pour couronner l’ensemble et ajouter à la sensibilité dévoilé du joueur suisse, Roger va être papa dans quelques semaines d’un petit garçon. Souhaitons qu’il n’aille pas jusqu’à l’appeler Roland !!

vendredi, juin 05, 2009

Elections Européennes : Fort taux d'abstention annoncé du à une campagne sans saveur !


L’équation est simple et accessible à tous : campagne peu active + des candidats peu loquaces = le désarroi des électeurs.
Avec une abstention annoncée de l’ordre de 56 %, il est difficile de dire que les élections européennes ont suscité un engouement important de la part des français, a l’instar d’autres pays comme la Grande Bretagne où on vient de mesurer outre la désaffection des urnes, des politiques frappés par les scandales et un parti travailliste en déconfiture. Et ce n’est certainement pas le débat politique (si on peut le dénommé de la sorte) qui élève ou relève la portée du scrutin. Entre un François Bayrou qui se théâtralise (une vieille recette de Ségolène Royal) emmenant avec lui des gênes de Jean-Marie Le Pen dans ses propos contre les sondages, l’instrumentalisation des medias, ou ces commentaires sur le premier ministre, François Fillon le qualifiant de « bien peigné », un Olivier Besancenot dont la muse éternelle demeure l’anti-capitalisme associé à un anti-sarkozysme primaire, ce que prône par ailleurs pour récupérer ses électeurs, une Martine Aubry qui n’a que de critiques l’inversement proportionnel de vide de propositions. A cela s’ajoute l’UMP qui place en tête de certaines liste d’illustres inconnus (ou uniquement sur leur propre canton) ou un Daniel Cohn Bendit qui bouge un peu à son habitude avec la légendaire verve, une campagne terne. Notons les échanges tumultueux entre lui et François Bayrou dans l’émission d’Arlette Chabot sur France 2 qui donnent une image de la politique bien piètre.
Bref, une campagne quasi insipide qui ne passionne nullement. Soulignons pour une fois une initiative qui a du mérite, le matin dans Télématin sur France2, les élections et l’Europe sont expliquées au Français. Ce qui n’est pas un mal mais peut- être pas positionné sur un créneau horaire adéquat.En 1992, j’étais militaire par obligation. Un de mes « gars » me lance qu’il allait voté contre Maastricht car « L’Europe l’obligeait à changer la couleur de ses phares de voitures – nous passions des phares jaunes aux phares blancs ». En 2009, les choses ne semblent avoir guère changé dans l’esprit des français.

mercredi, juin 03, 2009

Nouvelle Star sur M6 : une saison en demi-teinte !


Nouveau format avec une nouvelle présentatrice, la Nouvelle Star cru 2009 sur M6 peine a réitéré le succès, certes grandissant, de la saison lors de laquelle Christophe Wilhelm affrontait Miss Dominique. Les candidats de cette année se sont révélés en deçà d’un point de vue technique et qualité de chant. Que dire dans ce cas du travail effectué avec le « coach » (il y a des coach pour tout de nos jours !), mais surtout que dire des choix musicaux. Y a-t-il de la part des producteurs de l’émission une volonté de ne pas créer d’univers musical particulier à chaque « chanteur » (le mot artiste étant dans ce cadre réservé à ceux qui font de leur art un moyen de vivre.. art qu’ils maîtrisent par ailleurs..) ? Les candidats chantent des chansons mièvres, sans empreintes, est-ce du à leur jeunesse ? Soann mérite d’aller au bout et son parcours est atypique ! Dommage qu’il ne puisse pas s’exprimé dans son univers, et surtout qu’il a tendance à baisser un peu les bras, notamment lors de la demi-finale. Leïla, quant à elle, est habitée. La profondeur et la rondeur de sa voie font qu’il est normal de la voir arriver en finale. Le jury ressent peut-être des émotions face à une Camelia Jordana toute frêle de ses 16 ans amis qui a grandi très entourée dans sa famille et qui plus est s’exprime très bien, mais dont le timbre particulier et raillant, donne l’impression de « canardé » à chaque fin de phrases.
Enfin, le jury, dont le plus juste est le formidable Philippe Manœuvre que les quadra connaissent tous pour ses Enfants du Rock, qui ne cessait de se contredire, allant des frasques « Lioiens » (qui était plus sereine la saison dernière) à la fausse « rebelisation synclairienne » ou encore à la philosophie "Manoukiane". Passant d’une Virginie à l’autre, la première semblait un tantinet plus intelligente que la deuxième, dont l’humour ou les transitions ne laisseront pas de traces historiques dans le Paf !
Oserions-nous la comparaison avec le vin ? Il y a des crus et des années qui font de grands millésimes. L’année 2009 sera juste l’équivalent en Champagne d’un Brut sans année ! Alors, vivement l’année prochaine, car le concept est bon !

lundi, juin 01, 2009

Disparition de plus de 2 000 bars et brasseries en France en 2008 !


La profession dresse ce constat alarmant ! Les interdictions de fumer, les contraintes liées à la diffusion de musique ou réalisation de mini-concerts live, le prix des consommations quelquefois surréalistes et directement la perte de pouvoir d’achat des Français, la désaffection de ceux-ci vis-à-vis de ces lieux dits de convivialité sont autant d’éléments qui contribuent à la fermeture de ces établissements.
Du petit bar de village qui perd au fil des années ses habitués, aux brasseries « industrielles » où le serveur sait à peine sourire et vous amène votre « petit noir » à moitié renversé dans sa soucoupe, les survivants sont ceux qui ont su s’adapter aux tendances : décoration soignée type « lounge », musique soft ou electro, écrans vidéos, connections wifi gratuite, et serveurs gays ou filles hypersexy… Autres mœurs, autre époque, mais surtout et comme dans chaque profession, s’adapter pour survivre.

Fouille des élèves à l’entrée des établissements scolaires : pourquoi tant de bruits ?


Les syndicats, les chefs d’établissements et les élèves Au centre protestent ! Perte de liberté par-ci, transformation en policiers ou atteinte psychologique par-là, autant d’arguments plus ou moins recevables ! Premièrement, il n’y a rien de choquant dans le fait qu’un proviseur ou un surveillant demandent à un élève d’ouvrir son sac. Si vous avez la quarantaine, saviez-vous qu’il fallait un policier assermenté pour le faire ?
Il y a une vingtaine d’années, cela semblait tout bonnement naturel d’ouvrir son sac à la demande d’une autorité quel qu’elle soit à l’entrée de son collège ou lycée. Et cela semblerait tout à fait naturel de pouvoir le faire actuellement si soupçons il y a. Les medias et syndicats focalisent uniquement sur les armes, mais il y a une foultitude de choses que des élèves peu scrupuleux introduisent dans les établissements scolaires : drogues, articles de contrebande et/ou contrefaçons, objets volés (téléphones, baladeurs mp3, articles de sports..). Sans prétendre que le collège/lycée devient une zone de non-droit, arrêtons de croire que nos enfants y sont en sécurité la plus totale dans un environnement aseptisé ! Pour éviter les armes, et ne pas transformer les chefs d’établissement en gendarmes, installons des portiques ! Mais il y définitivement d’autres choses à contrôler.
Et puis, arrêtons aussi de sortir la carte « psychologique » à tout bout de champs. Nos jeunes sont sous la responsabilité première des parents, ensuite des personnes auxquelles ils sont confiés. J’ai eu l’occasion plus jeune d’être contrôlé de manière récurrente au passage d’entrée de mon collège (avec le sac ouvert) et aujourd’hui, je vais bien merci !

mercredi, mai 27, 2009

La Crise : Les prémices d’une reprise ?


Faut-il voir le verre à moitié vide ou le coté à moitié plein ? Toujours est-il que quelques indicateurs semblent indiquer un début de reprise (Consommation des ménages en hausse, Embauches..) d’une crise qui pour cette dernière a eu un rôle de purificateur. Soyons lucides : véritable phénomène de boule de neige, cette crise a permis à bon nombre d’entreprises de se séparer d’une partie de ses salariés dans un contexte le permettant aux yeux des actionnaires et avec ce prétexte comme leitmotiv. Comment les ex-salariés de Peugeot à Sochaux prennent la nouvelle que leur ex-entreprise va « mieux » et qu’elle embauche, après les avoir licencié ? Dans votre entourage proche, sauf bien évidement celles et ceux qui malheureusement ont subi le système, constatez vous un changement drastique du mode de vie et de consommation des gens ? Si vous êtes un fidèle de ce blog, en lisant les différents posts, vous savez que nous prônons davantage l’esprit d’entreprendre au détriment de l’assistanat. A force de dire que c’est la crise, et qu’elle est justifiée, les gens se comportent et colportent cet état d’esprit, ce qui arrange certains mais nuit à beaucoup.
Au final, ne le savions-nous pas ? Il y avait une surproduction automobile, une frénésie immobilière, un prix du baril de pétrole outrancier, des investissements hasardeux voir douteux et surtout incontrôlés, des indices et mesures de performances « toujours plus »… Mais force est de constater que l’entreprise – pour beaucoup d’entre elles - n’a pas forcément joué son rôle social. Les ressources humaines, et le terme est tout à fait approprié, ont été considéré comme des ressources au même titre que l’énergie, l’entreprise fermant l’approvisionnement ou renvoyant la marchandise non utilisée.
Est-ce la fin d’un système ? Pas forcément, car le naturel revient toujours au galop. Les grands de ce monde préconisent la refonte de nos modèles économiques, en auront-ils le courage et seront-ils suivi ? Oui, à partir du moment où on ne tarit pas la source du profit ! Ce qui au départ était une crise financière et qui s’est transformée en crise économique laissera nécessairement des séquelles, mais pas forcément pour ceux que l’on croit. Alors, préférons le coté à moitié plein du verre, avec la volonté vive qui anime l’être humain de vouloir remplir la deuxième !

vendredi, mai 22, 2009

Restauration : les portions diminuent, pas les prix !


Force est de constater qu’en cette période de crise, les restaurateurs appliquent les mêmes pratiques que les industriels de l’agroalimentaire. Les prix ne bougent pas, ce sont les quantités de produits qui diminuent. N’avez-vous pas constatez la réduction des burgers dit « big » chez Mc Donalds, ou encore chez votre restaurateur japonais habituel qui vous sert votre salade dans un bol différent, et surtout plus petit qu’avant, ou plutôt que de servir 12 sushis dans votre menu, il n’en sert plus que 10.
Moins d’ingrédients, à un prix équivalent !? Si le français moyen commence à s’en rendre compte, il va aussi rechercher davantage le concept que les américains appellent « best value for 1 dollar » ou quel rapport qualité/quantité/prix pour chaque euro déboursé. Sur le court terme, le restaurateur peut être gagnant, mais quand les jours seront meilleurs, si aucune action de fidélisation n’est mise en place par le restaurateur, il n’est pas si évident que cela que le consommateur lambda ne s’en souvienne pas ! Quand on touche à leur portefeuille, les français s’en souviennent toujours.

Voyages-SNCF : des prix d’appels défiant toute concurrence !


Les techniques sont connues par tous les sites des voyagistes sur le net. Les bandeaux publicitaires affichent des tarifs hyper serrés dans l’objectif de faire venir les internautes sur leur site, et de les faire monter en prix soit au travers d’options supplémentaires, soit en précisant que le prix est pour une période limitée ou correspond à un nombre de places limitées ! Combien d’entre nous ont cherché à prendre le train en espérant réserver sur voyages-sncf.fr à un prix sacrifié, annoncé haut et fort dans les campagnes de communication ! Si vous n’êtes pas retraité, que votre date de départ est dans 6 mois, que votre train voyage de nuit à partir de 0h50, pour une destination peu fréquentée, que vous acceptiez d’aller chercher votre billet sur une borne, nous vous souhaitons beaucoup de courage pour retrouver le même prix qu’indiqué dans les pubs. Alors avant de nous faire « aimer le train », faîtes nous déjà aimer vos prix..sans langue de bois !