lundi, mars 15, 2010

Le francais moyen

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lundi, octobre 05, 2009

Musique : Perte de créativité, standardisation et copie !


Tous les quadras vous le diront, rien ne vaut les années 80. Ce dicton qui fait par ailleurs les choux gras de radios comme RTL2, RFM..se vérifie tant la production actuelle est quasi, sauf pour quelques uns, insipide ! Tant sur le plan de la diversité, que sur le nombre, les années 80 sont marquées par une multitude de courant musicaux : de la fin du disco au début du funk, d’un mouvement punk en déclin et l’avènement de la new wave (de la new romantic à l’émergence de l’electro et de la pop), en passant par le reggae ou le ska, au démarrage du rap et suivi du rnb… une variété très grande dans laquelle chacun trouvait son style, ses codes, sa tribu. Des « Ramones » ou « Dead Kennedy’s », en passant par Fad Gadget, Adam and the Ants, Stray Cats pour la partie punk/rock vers l’émergence de l’électronique Art of Noise (les précurseurs du sampling, source d’inspiration certaine des Daft Punk), Yello, et aussi des groupes ont émergé avec des sons particuliers et une empreinte musicale reconnaissable par tous comme U2, Depeche Mode, Simple Minds, Level 42, A-ha, Simply Red. Prince. ou plus funky Imagination, Kid Creole and the Coconuts, Banarama, et bien évidement Michael Jackson (incarnant à lui seul la reconversion de la motown). Aujourd’hui, tous les sons se ressemblent. La grande pauvreté de la production actuelle réside dans le manque d’identité, d’identification et de fraicheur, avec un désert total au niveau des courants musicaux ! Quand un artiste (si tant en que les candidats de la star Ac’ soient considérés de la sorte) arrive avec un prémice d’empreinte, et que le courant est positif, il est recopié et son style décliné par d’autres ! C’est le cas pour les artistes de la catégorie pop/rock mais encore plus vrai pour l’electro et la dance ou le sample fonctionne a tour de bras, de manière plus ou moins harmonieuse. Faut-il penser que le succès des groupes ou chanteurs actuels est la résultante d’une inspiration eighties, comme par exemple Cold Play/U2, Mika/Queen ? Comme nos parents disaient « ha les années 60 », et bien la génération quadra clame haut et fort « ha les années 80 » !

mercredi, septembre 16, 2009

Société : vers une harmonisation public/privé ?



La polémique est relancée avec les avantages consentis aux salariés de la fonction publique, notamment les contrôles de l’assurance maladie. Si vous travaillez dans le secteur privé, il vous est difficile de penser que le médecin-contrôleur va vous appeler pour vous prévenir de son passage à votre domicile. La moyenne du nombre de jours d’arrêt maladie pour la fonction publique est de 13 jours, auxquels s’ajoutent les RTT, les congés légaux (environ 9 semaines les 2 cumulés), les congés d’ancienneté, les congés exceptionnels, les congés spécifiques à certaines professions, qualifiés aussi de repos compensatoires… ce qui au bas mots, doit s’apparenter à près de 70 jours de congés, sur 220 jours travaillés, soit près d’un tiers du temps dit de travail, en absence ! Par décence, omettons de citer le professeur de sport qui travaille à 80 %.

Comment peut-on dans ces conditions obtenir un service public au service du public ! Le clivage règnera toujours, les premiers croyant être moins bien lotis que les seconds et inversement ! Pour mettre tout le monde d’accord, puisque la parité est un maître mot de la dernière décade, homogénéisons !.. et ne conférons qu’à la dite fonction, la sécurité de l’emploi comme dernier de ses privilèges ! En contrepartie, modernisons la fonction, perfectionnons le niveau de formation et de services des collaborateurs, améliorons avec les recettes qui réussissent au privé, et redonnons de la fierté aux gens en les mettant au travail, et non uniquement, en les laissant vivre et évoluer professionnellement non pas dans un climat de non-perspective, ou d’aigreur vis-à-vis du système pour lequel ils sont censés travailler.

Utopie ? Sommes-nous déjà suffisamment gangrénés, de manière délibérée, sachant que la division fait foi en matière de règne ? A partir de là, on verra qui était le grand gagnant !

lundi, septembre 07, 2009

Consommation : on nous prend pour des jambons !

L’excellent reportage de M6 dans son émission Capital sur finalement « qui s’engraisse avec le cochon » démontre que seule une catégorie profite réellement des ventes de ce plat préparé, à savoir les distributeurs. A environ 1,5 € du kilo acheté auprès du producteurs, après préparation, transformation et conditionnement, il est revendu à près de 10 € aux grandes surfaces qui elles le commercialisent à plus du double. Les jambons dans le dispositif : les éleveurs et les consommateurs ! Cependant, la substantielle différence, c’est que l’éleveur il est aidé par l’état et subventionné par la communauté Européenne, le français moyen lui paie le prix fort !


Dans un autre registre, et nous l’avions déjà mentionné dans un post précédent, pour le même prix (donc statistiquement et psychologiquement du domaine de l’acceptable), sous un conditionnement quasi similaire, les quantités de produit ont baissé. Du paquet de gâteaux ou de pâtes qui passe de 225 à 180 grammes, la taille des hamburgers chez McDonalds, le nouveau défit des industriels de la consommation, c’est de rogner sur la qualité des packaging. Ce que nous pouvions limite concevoir pour du hard discount, les recettes identiques sont appliquées aux produits de marque. Constatez le vous-même, sans citer de marques, combien de fois vous arrive-t-il de pester après une bouteille d’eau ou de jus d’orange dans laquelle vos doigts s’enfoncent au moment du service ? Sans parler des pots de yaourts quasi-translucides (alors que pendant des années les professionnels de la conservation des produits laitiers nous vantaient TetraBrik et la nocivité de la lumière). Tiens, également, vérifiez aussi avec quelle rapidité les aliments aujourd’hui deviennent impropres à la consommation, et bien avant les DLC (Date limite de consommation). Le pire, c’est que l’argument clé et tendance avancé, c’est l’environnement, le recyclage des déchets etc.. Finalement, l’état aussi nous prend pour des jambons avec la contribution/taxe carbone, non ?

jeudi, septembre 03, 2009

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (4ème partie)
Art de vivre : l’antipathie de plus en plus marquée de la population (quand vous dîtes bonjour en entrant dans un commerce, vous êtes un martien, alors imaginez nos amis touristes étrangers). Les bâtiments et monuments sont sales, dégradés et tagués. Il n’y a plus aucune qualité de services (les réclamations, mécontentements et litiges sont en hausses partout). Notre offre touristique se dégrade avec pour preuve une baisse d’attractivité cette année dans le tourisme. La gastronomie française se trouve à l’étranger car certains de nos brillants chefs ont su s’exporter. Nos vins sont surtaxés, interdits de pubs (Loi Evin), et les productions des autres pays pour certaines sont supérieures en qualité à notre terroir.

La France ne fait plus rêver personne, sauf peut-être encore certains migrants d’Afrique du nord ou d’Europe de l’Est, qui en espèrent juste un peu plus que dans leur pays, mais qui alourdissent sensiblement la f(r)acture dans le nôtre !

Economie générale : La France recule dans tous les classements économiques et comparatifs avec d’autres pays, sauf peut-être sur celui de la fiscalité ! Nous travaillons moins à cause des 35 heures, nos entreprises sont pour 40 % d’entre elles complètement fermées en août. Nos coûts de production (main d’œuvre, approvisionnement énergétique,..) ne sont plus compétitifs car trop taxés, nous rendant de fait peu compétitifs. Nous perdons des parts de marchés et notre balance du commerce extérieure est déficitaire depuis plusieurs années.

Le débat de la rentrée : la chasse aux activités bancaires qui réussissent ! Les bonus des traders (abusifs, certes), Le Luxembourg, la Suisse, Monaco… Une piètre guerre « financière » ! A la vitesse à laquelle les capitaux circulent, il faudra un click de souris pour que ceux-ci soient acheminés à Singapour ou dans une îles exotique. Comment feront les plus de 500 000 frontaliers de Lorraine, d’Alsace, de Savoie, des Alpes Maritimes lorsqu’ils n’y aura plus de travail pour eux car les économies des pays dans lesquels ils travaillent auront perdu de leur prospérité (n’oublions pas que ces personnes dépensent en France les revenus perçus ailleurs) ? De plus, que feront-ils en France un fois licenciés ?

Un portrait bien sombre de notre pays, mais qui est une photographie du ressenti des français moyens tous bords politiques confondus. Arrêtons les lendemains qui chantent, la politique politicienne, et surtout de croire en l’éternelle crédulité des français moyens ! Soyons réalistes un instant ! Le fond de la piscine est déjà atteint, il faut l’impulsion pour un nouveau départ.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (3ème partie)

Le sens de la Responsabilité : Les gens ne respectent plus rien : respect de la personne, de la propriété privée, des droits et législations en vigueur ? Tout est dégradé, taggué, sale ! Dans les cités, les familles bien souvent « issues de l’immigration », sont déresponsabilisées. Si les enfants cassent, pas grave, c’est la collectivité qui paient.. donc, nous. Rendons les gens responsables, plutôt qu’en attente de toujours que l’état agisse.
Trop facile aussi le clivage, riches/pauvres. Aujourd’hui, vous êtes montrés du doigt si vous réussissez ou que vous gagnez un peu plus d’argent (pas des tonnes) parce que vous êtes la classe moyenne. Pas le droit de se faire plaisir avec une belle voiture, car on vous la raye ou vous faites des jaloux, même si vous méritez votre salaire, vous payez vos impôts et financez allègrement les déficits publics et aides sociales diverses. Et si vous gagnez 100 ou 200 €de plus que le salaire minimum, vous gagnez encore moins que quelqu’un qui est au chômage, qui reçoit des aides et subventions (RMI ou Assedic, APL, CAF..) et en plus ne paie redevance TV, et pas d’impôts.

La fonction publique : une gabegie financière et l’outrecuidance de privilèges. Donnons lui les moyens technologiques et technique de remplir sa mission, et réexaminons tous les postes inutiles mais consommateurs de budget. Une école en a fait ses choux gras, l’ENA (Ecole nationale des administrations), produisant de valeureux guerriers et gouvernants qui ne vont pas tirer une balle dans ce à quoi ils sont former, la gestion des administrations. Entre une éducation nationale tenue par les syndicats au travers des IUFM qui préparent à l’incompétence, les transports et leurs grèves injustifiés à répétition qui coûtent des centaines de millions d’euros à chaque fois, ou encore des services publics indisponibles aux moments ou le mot service au public prend tout son sens, il y a de quoi faire.

L’esprit d’entreprendre : Pourquoi aujourd’hui vouloir entreprendre en France ? Dès votre premier mois d’activité, l’Etat vous demande déjà des prévisions de cotisations alors que bien souvent vous n’avez pas encore encaissé un euro de CA. L’innovation ne paie pas en France. Combien de chercheurs ou de gens qui ont de brillantes idées vont faire financer leur développement dans un autre pays ? La taxation est moindre, et le revenu lié au profit qu’engendre un brevet ou une marque est moins imposé comme par exemple au Luxembourg.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? (2ème partie)

Vie quotidienne : Le coût de la vie en France est très élevé. Les français payent toujours plus pour tout. Outre des loyers élevés, un prix de l’énergie oligipolistiquement élevé (Electricité qui augmente, énergies fossiles exorbitantes et maintenues au-dessus de 1 €/l TIPP comprise…), la nourriture de qualité et accessible tant au supermarché (pour manger « pas cher », il faut manger « pas bon », notamment les marques de distributeurs qui pêchent en qualité ou dont l’origine est difficilement contrôlable) qu’au restaurant (les prix inaccessibles des restaurants (faite le compte pour une famille de 4 personnes ce que cela coûte d’aller dans une enseigne, au bas mot 60 €). Passons sur le transport, la téléphonie, les assurances (conducteurs sans permis et non assurés..). Pourquoi de nombreux français, et frontaliers plus particulièrement, vont s’approvisionner à l’étranger (Alimentaire, essence, cigarettes, multimédia..) ou simplement déménagent ?

La Santé : Longtemps envié, notre système est un gouffre et périclite. De nombreux médicaments utiles ne sont plus remboursés, la protection sociale qui augmente, les prix des consultations qui augmentent, et des éléments essentiels comme la vue ou les dents pour lesquels les prix sont plus du double voir du triple de ceux pratiqués à proximité de nos frontières. Regardez sur votre bulletin de salaire la ligne de prélèvement de la Sécurité sociale et des autres prélèvements rattachés. Vous comprendrez que vous payez une fois, puis une deuxième fois les soins et la médication.

La retraite : Bientôt un revenu minimum retraite ? Quadra d’aujourd’hui, préparez la, car il y a fort à parier que vous bénéficierez du SMIG retraite si vous n’avez pas pris de dispositions « privées » à coté. Surtout, ne soyez pas médicalisés ou placez en résidence, sinon partez en Belgique ou cela coûte trois fois moins cher. Pour quoi de nombreux français retraités s’installent-ils dans des résidences à deux pas de la frontière ?

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (4ème partie)

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? Sans être un manifeste, les sujets évoqués dans ces 4 parties sont indubitablement les avis de milliers de personnes à partir desquels les politiques devraient s’en inspirer pour trouver des propositions de solutions pérennes.

Imposition/fiscalité : un objectif explicite non avoué : les taxations de tous types (Ecotaxes, TIPP..) ou encore la suppression progressive d’avantages (départ avancé en retraite pour les mères en fonction du nombre d’enfants) ou d’abattements fiscaux possibles (déductions emplois à domicile..). Tout ce qui peut faire l’objet d’une taxe ou d’un prélèvement est étudier. Les directeurs des cabinets ministériels, comme les partis politiques, doivent avoir des cellules dédiées qui phosphorent sur l’art et la manière de trouver des prélèvements, et qui plus est, avec des sociologues chargés de réfléchir à la meilleure manière de les faire accepter par les français moyens. De plus, notre pays prône la favorisation permanente des couches sociales les plus basses (CAF, aides..) au détriment de la classe moyenne qui s’appauvrit de plus en plus car c’est elle qui finance la majorité des mesures et ne bénéficie jamais de rien. Difficile de tirer un pays vers le haut dans ces conditions !
Ne soyez pas « moyens », mais pauvres ou très riches ! L’Etat se mêle de tout mais qui ne contrôle rien (dépenses de sécurité sociale, Assedic,..), le poids de la fiscalité est tellement important que le sport national devient la course permanente à trouver soit des moyens de contourner la pression de l’état, soit au détriment des particuliers. La fiscalité sur le travail est à son apogée, entraînant des fermetures et délocalisations à outrance tant au niveau des unités de production, bureau d’études que des holdings financières, le coût étant moindre à l’étranger.
Quelle idée aussi de prétendre « prélever » pour « redistribuer ». Supprimons une partie des prélèvements aux entreprises actuellement redistribués via les Chambres de Commerce, aides du Conseil Général et autres Directions départementales, qui coûtent chers en gestion (Structure, personnels, ..) et financent des missions inutiles ou faisant uniquement plaisir à leurs ressortissants, et redonnons peut-être aux banques le goût de financer l’innovation et la croissance, en formant à la fois les interlocuteurs bancaires à l’entreprise, mais aussi les collectivités et administrations qui sont de réels freins au développement, car trop lourdes dans leur fonctionnement et leur gestion. Comment être passif également quand l’état demande des comptes à certaines professions ou individus, quand il est dans l’incapacité de fournir les siens correctement, sauf avec du déficit (ce que ne peut le particulier) ou encore en habillant les chiffres !
Que dire également aux gens qui veulent s’installer qu’ils vont payer du 1er janvier au 15 juillet (date qui fluctue et s’incrémente tous les ans) des impôts et taxes directes et indirectes, et qu’ensuite seulement, le revenu annuel généré sera le leur.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive  ? (4ème partie)