jeudi, septembre 03, 2009

Société : Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (1ère partie/4)

Les français moyens sont de plus en plus nombreux à se poser la question. La France d’aujourd’hui est-elle toujours attractive et fait-il toujours aussi bon y vivre plutôt que dans d’autres pays ? Sans être un manifeste, les sujets évoqués dans ces 4 parties sont indubitablement les avis de milliers de personnes à partir desquels les politiques devraient s’en inspirer pour trouver des propositions de solutions pérennes.

Imposition/fiscalité : un objectif explicite non avoué : les taxations de tous types (Ecotaxes, TIPP..) ou encore la suppression progressive d’avantages (départ avancé en retraite pour les mères en fonction du nombre d’enfants) ou d’abattements fiscaux possibles (déductions emplois à domicile..). Tout ce qui peut faire l’objet d’une taxe ou d’un prélèvement est étudier. Les directeurs des cabinets ministériels, comme les partis politiques, doivent avoir des cellules dédiées qui phosphorent sur l’art et la manière de trouver des prélèvements, et qui plus est, avec des sociologues chargés de réfléchir à la meilleure manière de les faire accepter par les français moyens. De plus, notre pays prône la favorisation permanente des couches sociales les plus basses (CAF, aides..) au détriment de la classe moyenne qui s’appauvrit de plus en plus car c’est elle qui finance la majorité des mesures et ne bénéficie jamais de rien. Difficile de tirer un pays vers le haut dans ces conditions !
Ne soyez pas « moyens », mais pauvres ou très riches ! L’Etat se mêle de tout mais qui ne contrôle rien (dépenses de sécurité sociale, Assedic,..), le poids de la fiscalité est tellement important que le sport national devient la course permanente à trouver soit des moyens de contourner la pression de l’état, soit au détriment des particuliers. La fiscalité sur le travail est à son apogée, entraînant des fermetures et délocalisations à outrance tant au niveau des unités de production, bureau d’études que des holdings financières, le coût étant moindre à l’étranger.
Quelle idée aussi de prétendre « prélever » pour « redistribuer ». Supprimons une partie des prélèvements aux entreprises actuellement redistribués via les Chambres de Commerce, aides du Conseil Général et autres Directions départementales, qui coûtent chers en gestion (Structure, personnels, ..) et financent des missions inutiles ou faisant uniquement plaisir à leurs ressortissants, et redonnons peut-être aux banques le goût de financer l’innovation et la croissance, en formant à la fois les interlocuteurs bancaires à l’entreprise, mais aussi les collectivités et administrations qui sont de réels freins au développement, car trop lourdes dans leur fonctionnement et leur gestion. Comment être passif également quand l’état demande des comptes à certaines professions ou individus, quand il est dans l’incapacité de fournir les siens correctement, sauf avec du déficit (ce que ne peut le particulier) ou encore en habillant les chiffres !
Que dire également aux gens qui veulent s’installer qu’ils vont payer du 1er janvier au 15 juillet (date qui fluctue et s’incrémente tous les ans) des impôts et taxes directes et indirectes, et qu’ensuite seulement, le revenu annuel généré sera le leur.

A lire :
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (2ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive ? (3ème partie)
- Que reste-t-il à la France pour être attractive  ? (4ème partie)

Aucun commentaire: